Douaumont (55)
Ossuaire de Douaumont: Inauguré en 1932, il sert de sépulture aux restes de plus de 130.000 soldats français et allemands non identifiés. A l'intérieur, des sarcophages en granit rappellent les grandes zones de combats autour de Verdun. Son fondateur est Mgr Ginisty, évêque de Verdun, qui récolta des fonds dans le monde entier pour faire aboutir son projet. Sa sépulture se situe dans la chapelle.
Tombe du général Anselin
Abri situé en face de l'ossuaire
Tranchée des baïonettes: Plus ancien monument commémoratif de la bataille de Verdun situé aux confins du ravin de la Mort, du ravin de la Couleuvre et du bois Morchée. L'abri en béton recouvre les sépultures de soldats du 137ème régiment d'infanterie.
Villages détruits:
Bois des Caures: Lieu où eut lieu le premier assaut allemand le 21 février 2016 après d'intenses bombardements. Le site était occupé par les chasseurs du lieutenant colonel Driant qui fut tué lors de la retraite vers le village de Beaumont en Verdunois.
Ouvrage de Froideterre: Construit entre 1902 et 1904. Cible privilégiée de l'artillerie allemande à partir de février 1916, il est très endommagé mais ses organes vitaux sont préservés. Les allemands lancent l'offensive à l'aube du 23 juin 1916. Ils progressent rapidement vers le fort qui n'est défendu que par 150 hommes. Les postes de mitrailleuses et la tourelle de 75 entrent en action. Les troupes allemandes reculent puis renoncent. L'ouvrage est définitivement dégagé par une contre-attaque française. Il reste néanmoins à moins de 2000 mètres des lignes ennemies.
Abri des quatre cheminées: Situé à moins d'un kilomètre de l'ouvrage de Froideterre. Il était conçu pour loger les troupes de réserve et abriter les relèves montantes. Avec la bataille de Verdun, il est réquisitionné pour servir de poste de secours et d'état-major.
Fort de Douaumont: Forteresse réputée imprenable mais qui tombe aux mains des allemands quatre jours après le début des combats. Le fort de Douaumont a beaucoup souffert des bombardements de mai et d'octobre 1916. Il est repris par les français le 24 octobre 1916.
Fort de Vaux: Il fut assiégé pendant une semaine. Après de durs combats, le commandant Reynal et ses hommes se rendent le 8 juin 1916. Le fort a été repris par les français le 3 décembre 1916.
Fort de Souville: Situé sur la rive droite de la Meuse en arrière des forts de Douaumont et de Vaux. Après la chûte du fort de Douaumont, le fort de Souville devient un point stratégique. Il est intensément bombardé par l'artillerie allemande. L'attaque est lancée le 12 juillet après plusieurs jours de bombardements (obus de gros calibre, obus de gaz lacrymogènes ou asphyxiants). Quelques soldats allemands arrivent à pénétrer le fort mais ses défenseurs tiennent leurs positions. L'artillerie française déclenche plusieurs tirs de 75 autour du fort. Une contre attaque immédiate permet aux français de conserver le fort malgré de lourdes pertes. Proche de la ligne de front, le fort est ensuite régulièrement bombardé jusqu'en décembre 1916. Le bombardement de décembre 1916 endommage sévèrement l'ouvrage. Le casernement a disparu et l'entrée du fort est en mauvais état.