CIRCUIT EN SYRIE ET EN JORDANIE (août 2010)
 
Circuit "Vacances Transat"
 
 
1er août 2010 : LYON / PARIS / AMMAN / ALEP
Vol Lyon Saint Exupéry - Paris Charles De Gaulle - Amman - Alep.
Installation à l'hôtel " Riga Palace ". Dîner et nuit à l'hôtel.
 
2 août 2010 : ALEP
Petit déjeuner.
Journée consacrée à la découverte d'Alep : citadelle, musée archéologique, mosquée des omeyyades, quartier de Jedeideh.
Déjeuner au restaurant " Cantara ".
 
 
Visite du monastère de Saint Siméon.
Promenade dans les souks couverts.
Dîner et nuit à l'hôtel.
 
Alep : Deuxième ville du pays. En 1800 avant JC, capitale du riche royaume de Yamhad qui contrôlait le commerce entre la mer Méditerranée et la Mésopotamie. Elle subit l'occupation des hittites, des néo-assyriens, des néo-babyloniens, des perses, d'Alexandre le Grand (333 avant JC), des romains (64), des arabes (637) puis des turcs seldjoukides. Les croisés ne parvinrent pas à s'emparer de la ville malgré un blocus et un siège. Alep tombe aux mains des mamelouks d'Egypte qui laissent la place aux ottomans en 1516. Elle redevient une ville puissante dont l'activité principale est le commerce. Elle a été victime de plusieurs tremblements de terre (1820 notamment). Nouvelle occupation égyptienne de 1830 à 1840. A partir de 1925, Alep accueille de nombreux arméniens qui tentent d'échapper au génocide perpétré par les turcs. A la chute de l'empire ottoman, Alep passe un temps sous mandat français.
Souks : Bien qu'il existe des vestiges du XIIème siècle, les bâtiments datent de la période ottomane (XV au XIXème siècle). Ruelles couvertes.
 
 
 

Grande Mosquée : Il ne reste rien ni de la première mosquée (règne des Omeyyades, début du VIIIème siècle), ni de la deuxième (détruite en 1169 sous Nour ed-Din). Elle a été reconstruite plus tard. Le minaret haut de 45 mètres date de 1070. Portail ouvragé avec tympan en coquille Saint Jacques, cour intérieure sobre, minbar du XVème siècle en bois sculpté, reliques de Saint Zaccharie.
 
 

Citadelle : Lieu de culte (période grecque puis néo-hittite), la colline de 50 mètres de haut est fortifiée à partir du Xème siècle. Al-Zaher, le fils de Saladin, fit construire les remparts, le palais et la mosquée à partir de 1210, fit creuser le fossé et édifier l'escalier qui conduit au bastion d'entrée qui date de l'époque mamelouke. On y accède par l'impressionnant escalier dont la pente approche les 50° puis par la porte des Serpents (en fer, période des Ayyoubides) qui débouche sur le porche des Deux Dragons ou Lions (emblème des Ayyoubides). Une deuxième porte en fer avec deux lions l'un pleurant (défaite), l'autre riant (victoire) permet de découvrir le sarcophage vide de Saint Georges et d'entrer dans la citadelle. Salle byzantine (ancienne citerne), oubliettes, thermes de Nour ed-Din (XIIème siècle), grande mosquée avec cloître sur trois cotés, minaret carré et terrasse (1214), palais Ayyoubide (XIIIème siècle). Toutes les parties du palais sont accessibles depuis la cour centrale avec son bassin qui était destiné à recueillir l'eau de pluie. Portail en basalte et calcaire avec niche à alvéole, hammam avec ses coupoles, salle du trône construite par les mamelouks, passage secret de la période Ayyoubide par lequel le sultan pouvait s'échapper.
 
 
 
Porte des Serpents
 
Portes des Lions
 
Salle byzantine / Oubliettes
 
 
 
 
 
Mosquée d'Abraham
 
Grande mosquée
 
 
 
 
Portes du palais ayyoubide
 
Cour
 
Salle du trône
 

Quartier de Jedeideh : quartier arménien et chrétien situé au nord d'Alep. Réseau de ruelles étroites bordées de maisons aux façades simples mais aux intérieurs magnifiques appelés beit. Eglise grecque catholique (1849), église maronite (1873), église grecque orthodoxe (XIXème siècle), église arménienne grégorienne.
 
Eglise maronite

Musée archéologique d'Alep : Le plus grand après celui de Damas. Entrée monumentale avec trois caryatides représentant des divinités, répliques de celles qui ornaient le palais araméen de Tell-Halaf. Section préhistorique (outils de pierre), de Mari, de Hama, d'Ugarit, de Tell-Halaf et Tell-Arslan-Tash, de Tell-Hamar, d'Ain-Darah, d'Ebla, assyrienne et araméenne, grecque et romaine, d'art arabe.
 
 
 
Monastère de Saint Siméon : Situé à 36 kilomètres d'Alep. Lieu où s'isola Saint Siméon en équilibre sur une colonne de 18 mètres de haut. Il y resta près de 40 ans. Ascète et excellent orateur, on venait l'écouter et le consulter. A sa mort, on construisit une basilique qui accueillait les pèlerins. Les musulmans édifièrent des fortifications. Eglise en forme de croix autour d'un transept octogonal construit autour de la colonne de Saint Siméon. La coupole s'écroule en 526 et ne fut jamais restaurée. Ruines du monastère avec, dans la cour, deux cuves l'une pour l'huile, l'autre pour le vin. Nécropole de moines. Voie sacrée qui conduit au baptistère de forme octogonale où l'on baptisait les pèlerins.
 
Basilique
 
 
Colonne de Saint Siméon
 
 
 
 
Monastère
 
Nécropole
 
Baptistère
 
 
3 août 2010 : APAMEE / OUGARITE / LATTAQUIE
Petit déjeuner.
Départ pour Apamée : visite du site archéologique.
Continuation pour la visite du château de Saladin.
Déjeuner.
Visite du château.
Visite des vestiges d'Ugarit.
Route vers Lattaquié.
Installation à l'hôtel " Riviera ". Dîner et nuit à l'hôtel.
 
Apamée : L'un des plus beaux sites de Syrie dont la mise en valeur est récente. Des vestiges attestent d'une présence humaine sur le site aux II et IIIèmes millénaires avant JC. C'est au IVème siècle avant JC que la ville prend le nom qu'elle a gardé jusqu'au séisme de 1157. A cette époque, le roi Séleucos Nicator la baptise du nom de son épouse perse. Une grande avenue de 1.8 kilomètre, la plus longue du monde antique, traversait toute la ville. A partir de 64 avant JC, l'occupation romaine lui apporte la prospérité. La ville grandit. On y construit des villas pavées de mosaïques, des temples et un grand nombre de monuments. Un premier séisme détruit la ville en 115 mais Trajan ordonne sa reconstruction. Marc Aurèle fait construire une colonnade. La ville reste prospère à l'époque byzantine jusqu'à son pillage par les perses en 573 qui sera suivi de plusieurs tremblements de terre et de nouvelles mises à sac. Apamée passe aux mains des arabes au VIIème siècle puis aux mains des croisés de 1106 à 1149 avant d'être reprise par les troupes de Nour ed-Din. Le site est abandonné après le tremblement de terre de 1157. Les fouilles commencent en 1928. L'enceinte mesurait 7 kilomètres de long. Construite à l'époque séleucide et améliorée ensuite, elle protégeait la ville dans laquelle on entrait par quatre portes. Seule la porte nord existe encore. L'enceinte était défendue par une cinquantaine de tours. L'avenue principale traversait la ville du nord au sud et mesurait 1.850 mètres de long et 35,5 mètres de large et était bordée de nombreuses constructions et de deux portiques à colonnades. Plus de quatre cent colonnes ont été remises debout et certains chapiteaux redressés. Ruines de thermes édifiés sous Trajan et dont la façade a été restaurée. L'approvisionnement en eau se faisait au moyen d'un canal souterrain. Colonne votive d'environ 15 mètres de haut avec ornementation de fûts cannelés et chapiteaux corinthiens. Agora (45 mètres de large, 150 mètres de long), vestige du temple tychéion, vestige du temple de Zeus Belos. On arrive ensuite dans le quartier résidentiel où l'on a découvert de nombreuses mosaïques. La visite se termine dans les ruines du théâtre qui, avec ses 139 mètres de diamètre, était l'un des plus grands du monde antique avant de servir de carrière. A voir aussi la citadelle construite pendant la période séleucide et remaniée par les mamelouks au XIIème siècle.
 
Cardo maximus, porte nord
 
 
 
 
 
 
 
Colonne votive
 
Tychéion
 
 
Château de Saladin : Château franc situé à 35 kilomètres de Lattaquié et construit dans un magnifique décor naturel. C'est la plus grande forteresse du Proche-Orient, modèle d'architecture militaire. Le site a été occupé par les phéniciens, les byzantins, les arabes puis à nouveau les byzantins (ils fortifient le site avec trois enceintes successives) avant l'arrivée des croisés en 1108. Ces derniers protègent une superficie de 5 hectares au moyen d'un rempart épais et creusent un fossé de 28 mètres de profondeur. Le château abritera jusqu'à 3000 soldats. En juillet 1188, le château est pris par Salah ed-Din après un siège de quelques jours seulement. Grand fossé creusé dans la roche, largeur 15 mètres, profondeur 28 mètres, longueur 155 mètres. On entre dans la forteresse par une porte protégée par une tour. Dans le site, on note la présence de plusieurs tours de défense de l'époque byzantine ou construites par les croisés. Les écuries sont constituées d'une grande salle avec des voutes en arc brisé soutenues par des piliers, meurtrières, tours de guet. Le donjon présente un dispositif pour déverser de l'huile bouillante sur les assaillants. C'était la résidence de Robert de Saône, chef des croisés. Un escalier central part de la base de la tour jusqu'à la terrasse d'où l'on a un magnifique panorama. On accède ensuite au pont-levis puis, plus loin, au hammam et à la mosquée bâtis à la demande de Saladin en 1108. Accolée à l'enceinte, une citerne de 3.000 mètres cube creusée dans la roche servait à recueillir l'eau de pluie grâce à des canalisations. A sommet de la colline, on trouve l'ancienne citadelle byzantine qui était déjà en ruines à l'arrivée des croisés. Un rempart et un fossé séparent le château de la basse cour qui est entourée de murs moins épais et difficilement défendables du fait de leur longueur. C'est là que Saladin porta son attaque lors du siège du château. Au centre de la basse cour, petite chapelle byzantine.
 
 
 
Entrée protégée
 
 
Mosquée
 
 
 
 
 
 
Donjon
 
 
Hammam / citerne
 
Basse cour et fortifications
 
Ugarit : Le site correspond à une ville occupée dès le néolithique (VIème millénaire). On y travaille le silex, on vit de la cueillette mais aussi de l'agriculture. Plus tard, pendant les V, IV et IIIème millénaires, des populations de différentes origines se succèdent. La ville affirme sa vocation commerciale depuis le IIème millénaire avant JC. Les ruines que l'on visite datent de cette période. Ugarit, centre portuaire, se développe grâce au commerce avec toutes les civilisations de l'est Méditerranée. La ville compte environ 30.000 habitants qui vivent de l'élevage, de l'agriculture et de l'artisanat. Sa prospérité durera jusqu'au XIIème siècle avant JC. Son déclin fera suite à une période trouble encore mal connue. On y inventa une écriture novatrice qui allait progressivement remplacer les écritures hiéroglyphiques de l'Egypte et cunéiformes syllabiques de Mésopotamie. L'écriture alphabétique était constituée de trente signes correspondant chacun à un son. Au cours de fouilles qui ont suivi la découverte du site en 1929, les archéologues retrouvèrent 861 tablettes incluant des lettres, des abécédaires, des textes administratifs et des poèmes qui datent des XIV et XIIIème avant JC. L'entrée dans la cité se fait par une ouverture trapézoïdale dans une muraille inclinée à 45°. Elle est protégée par une tour dont les murailles atteignent cinq mètres d'épaisseurs. Le palais royal occupait une surface d'environ un hectare avec une centaine de pièces, des cours, des jardins, des puits (120 répertoriés sur le site) et douze escaliers. L'étage supérieur était réservé aux appartements royaux. On y découvrit les tablettes d'argile gravées. A voir la grande cour (15 x 15 mètres avec son puits), la piscine (avec son arrivée d'eau et son système de vidange), la nécropole royale (en sous sol, caveaux construits avec la technique de l'encorbellement). Après le palais, on gagne le quartier résidentiel avec une énorme jarre creusée dans un seul bloc de pierre puis la bibliothèque de 34 pièces dans laquelle on trouva 600 tablettes appartenant à Rapanou qui devait être un membre influent d'Ugarit. Son caveau se situe à coté de la bibliothèque. On rejoint ensuite le quartier des temples. Il ne reste que les ruines de deux temples : celui du dieu Baad et celui du dieu Dagan. On quitte le site en longeant le mur d'enceinte du palais royal et les écuries.
 
Entrée du site
 
Palais royal
 
Piscine
 
Vase
 
Nécropole royale
 
Tombeau de Rapanou
 
 
 
4 août 2010 : LATTAQUIE / TARTOUS / SAINT GEORGES / KRAK DES CHEVALIERS / MARMARITA
Petit déjeuner.
Visite du château d'Al-Margab.
Continuation vers Tartous, visite du musée, promenade dans le vieux Tartous.
Déjeuner.
Visite du Krak des Chevaliers.
Visite du couvent grec orthodoxe de Saint Georges.
Route vers Marmarita.
Installation à l'hôtel " Al Wadi ". Dîner et nuit à l'hôtel.
 
 
Château d'Al-Margab : Il a été bâti au sommet d'un promontoire qui domine la côte. Le château du XIème siècle construit par les musulmans tombe aux mains d'une famille franque qui le transforme en redoutable forteresse. Ses moyens ne lui permettent cependant pas de terminer le projet et le château est cédé aux chevaliers de l'Hôpital en 1186. Devant la puissance de son enceinte, Saladin refuse d'en faire le siège mais le sultan Qalaoun en viendra à bout en 1285 en détruisant la tour sud. L'ensemble occupait à l'origine cinq hectares aujourd'hui envahis par la végétation. Après le porche d'entrée, on débouche dans la cour centrale. L'église des hospitaliers (fin du XIIème siècle) est bien conservée. Le plafond de la sacristie présente des restes de fresques colorées. Le grand hall est un bâtiment de trois niveaux dont le niveau le plus bas servait de citerne. On atteint le donjon sud, l'ancienne prison puis les magasins de stockages (ancien four à pain dans l'un d'eux) et enfin les toits qui offrent un superbe panorama.
 
 
 
 
 
 
Tartous : Ville de la côte Méditerranéenne en passe de devenir un important lieu de villégiature. Autrefois, une citadelle avait été élevée à Tartous par les chevaliers du Temple. En 1099, Raymond de Saint Gilles en prend possession et fait édifier une cathédrale qui devient un important lieu de pèlerinage. Le sultan Nour ed-Din qui a pris la citadelle doit la restituer aux templiers qui en améliorent les fortifications. Saladin en fait le siège sans succès à partir de 1188. Un traité est signé entre le sultan Qalaoun et les templiers en 1282 mais neuf ans plus tard, les musulmans chassent les croisés qui fuient par bateaux vers l'île de Chypre.
 
Vieille ville de Tartous
 
 
 
Musée : Il est situé dans la cathédrale forteresse édifiée par les francs à la fin du XIIème siècle. Sarcophages, statuaire, poteries, mosaïques.
 
 
 
 
 
 
Krak des Chevaliers : Merveille de l'architecture militaire du Proche-Orient construit au sommet d'une colline. Il fut l'une des premières forteresses des croisés. En 1099, la petite forteresse qui avait été édifiée en ces lieux, est prise par les croisés conduits par Raymond de Saint Gilles, comte de Toulouse. Dix ans plus tard, il ordonne la construction d'une forteresse. Elle durera pendant près de 150 ans. En 1144, le krak est confié aux hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem qui doivent repousser les musulmans à trois reprises (notamment les troupes de Saladin en 1188). Le fort se développe jusqu'à compter quatre mille soldats dont des arabes chrétiens, des grecs et des arméniens. L'accord du pape pour conserver une garnison dans la région n'empêche pas le déclin des croisés. En 1271, le krak est assiégé par le mamelouk Baïbars qui pousse les croisés à se rendre. Le sultan, séduit par la beauté du krak remet la forteresse en état et y installe une partie de ses troupes. A l'heure où les archéologues commencent à s'y intéresser (1927), le site est occupé par des bergers alaouites. Ce que l'on visite aujourd'hui correspond à ce qui a été bâti par les hospitaliers qui ont continué le travail commencé par Raymond de Saint Gilles. On pénètre dans le krak par une longue rampe voûtée et pavée qui présente de fines meurtrières. On passe successivement devant la salle des gardes, les écuries et l'un des 21 puits du château. Avec sa succession de portes, de herses, d'assommoirs et d'archères, cette rampe constituait un système défensif efficace. Elle débouche sur une tour monumentale (tour sud est) qui sert de jonction entre l'enceinte extérieure et l'enceinte intérieure. Elle était fermée par une porte, une herse et protégée par des mâchicoulis. Au dessus de la porte, deux lions sculptés correspondant aux armes d'Angleterre. Vue sur le glacis qui ferme l'enceinte intérieure et plusieurs tours de garde. On gagne ensuite les écuries longues de 80 mètres avec au fond l'entrée de la tour carrée construite par Baïbars. On sort dans les douves qui séparent les deux enceintes. Au sud, elles se poursuivent avec le grand réservoir alimenté par un aqueduc. On accède au chemin de ronde par un escalier. De là, on a un superbe panorama. Le chemin de ronde conduit à la tour de la Fille-du-Roi. On gagne alors l'enceinte intérieure. On circule dans la salle des piliers qui était le dortoir des soldats puis, au fond et en contrebas, dans le magasin où l'on entreposait la nourriture (jarres incrustées dans le mortier) et enfin dans la salle des gardes. La salle longue a été construite au milieu du XIIIème siècle avec son four, son puits et ses latrines voûtées. C'était le lieu de réceptions mais aussi de réunions qui permettaient de prendre les grandes décisions politiques. La salle voûtée avec ses croisés d'ogives se situe devant la salle longue. La galerie est de style gothique avec des armoiries aux clés de voûte, des chapiteaux à motifs végétaux et une porte à colonnette. La chapelle composée d'une seule nef à voûte en berceau brisé. Elle est petite par la taille (21 mètres de long) mais devait être très décorée (restes de motifs floraux polychromes à gauche du cœur). Elle a été transformée en mosquée. Le sud de l'enceinte intérieure est fermé par de grosses tours rondes. La tour centrale permet de gagner la terrasse d'où l'on a une vue magnifique.
 
 
Entrée du krak
 
Panorama
 
Rampe voûtée
 
Ecuries
 
 
Salle des gardes
 
Tour sud est
 
Fossé
 
Fossé et poterne
 
Bains mamelouks
 
 
 
Tour carrée
 
Tour de garde
 
Tour de Baïbar
 
Ecuries troisième enceinte
 
Chemin de ronde
 
Fossé, deuxième et troisième enceintes
 
Deuxième enceinte
 
 
 
Tour de la fille du roi
 
Salle des piliers
 
Salle voûtée
 
Salle longue latrines et four
 
Magasins
 
Chapelle
 
Galerie
 
 
Salle des chevaliers
 
 
Tour du logis du maître
 
Couvent de Saint Georges : Encore habité par une quinzaine de moines. Eglise avec iconostase en ébène sculptée et de nombreuses icônes.
 
 
 
 
 
 
5 août 2010 : MARMARITA / PALMYRE
Petit déjeuner.
Journée consacrée à la découverte de Palmyre et de son musée.
Déjeuner en cours de visite.
Début d'après midi au bord de la piscine de l'hôtel " Dedemann ".
Poursuite de la visite en fin d'après midi.
Dîner et nuit à l'hôtel.
 
 
 
Palmyre : Ville antique et mythique de Zénobie, reine de Palmyre. Connue sous le nom de Tadmar par les assyriens, la cité est baptisée Palmyre par les grecs. Elle devient un important centre commercial à partir de la période helléniste. L'oasis, en plein milieu du désert, connaît un essor fulgurant. Ses marchands s'enrichissent, les caravanes se placent sous sa protection, les dépôts sont pleins de denrées, de parfums, d'épices, de poteries et de tissus. C'est déjà une ville multiculturelle : araméens (depuis l'origine) mais aussi arabes, juifs, grecs et égyptiens. Au début du IIIème siècle, les sassanides d'Iran conduits par Sapor prennent Babylone et menacent Palmyre. Son prince Odenat intervient et s'en prend aux perses permettant une victoire romaine. En récompense, il est promu Imperator, chef des quatre provinces d'Orient. Après son assassinat, sa femme, Zénobie, se proclame reine et envahit l'Egypte puis Antioche et Ankara. Rome décide de mettre un terme aux ambitions de Zénobie. L'armée palmyrénienne est battue à Antioche puis sur les rives de l'Oronte. Palmyre capitule puis se révolte avant d'être incendiée. Son déclin est alors inéluctable. A son apogée, la ville était entourée d'une enceinte douanière de vingt kilomètres et d'une enceinte militaire de six kilomètres. Le site est aujourd'hui inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
 
Oasis de Palmyre
 
 
 
 
 
Panorama depuis le camp de Dioclétien
 
Musée : Il abrite les principales découvertes trouvées sur le site depuis le paléolithique. Salle dédiée à l'écriture palmyrénienne avec son alphabet de 22 lettres déchiffré en 1754. Maquette du temple de Bel dédié au culte de la lune, du soleil et des planètes. Maquette du camp de Dioclétien qui fut transformé en caserne à la chute de Palmyre. Statuettes, statues, bas reliefs, mosaïques, verreries, céramiques islamique, monnaies et bijoux. Sarcophage avec scènes d'offrandes de style palmyrénien, sarcophages surmontés d'une représentation du défunt et de son épouse de style romain et étrusque. Momies mais aussi chaussures, pièces de tissus et différentes reconstitutions.
 
 

Tombeaux : Trois sites ont été répertoriés (vallée des Tombeaux et nécropoles sud est et sud ouest). Les tombeaux sont de quatre types : les tombeaux-tours, les tombeaux creusés (hypogées), les tombeaux-temples (datent du IIIème siècle après JC, ne se visitent pas) et les tombeaux individuels (défunt placé dans un sarcophage).
 
 
Tombeaux depuis la colonnade transversale
 
Tombeaux tours
Tombeau d'Ehaldel : Construit en 146, c'est le tombeau de la vallée des Tombeaux le plus grand et le plus connu. On y a trouvé trois cent sépultures: le chef avait été placé au rez-de-chaussée, sa famille aux étages supérieurs et au plus haut niveau, les esclaves.
 
 
 
 

Tombeau des trois frères : Situé dans la nécropole sud ouest, il s'agit d'un tombeau creusé avec une galerie et des couloirs placés sur les côtés. L'ensemble était fermé par une porte en pierre de plusieurs tonnes. On y a trouvé les sarcophages de trois frères mais aussi les restes de quatre cent personnes répartis en groupe de six dans des niches fermées par des bustes funéraires. Galerie centrale décorée de fresques.
 
 
 
Temple de Bel : Dédié au culte du dieu palmyrénien Bel, il a été consacré en 32 après JC mais a été embelli jusqu'au IIème siècle. C'est l'édifice restauré le plus connu de Palmyre. Il est constitué d'une esplanade carrée entourée de murs où l'on procédait aux sacrifices. Une voie en pente passe sous le mur nord. Elle permettait de conduire les animaux sur l'esplanade où l'on dressait les tables de banquets. Les murs étaient bordés de colonnes, points d'appui pour les arcades. On accède ensuite au sanctuaire réservé aux prêtres par un portique. Linteaux sculptés de scènes d'offrandes et de processions, de fruits (raisin), de végétaux (palmiers, vignes, oliviers), d'anges, de lions et de chevaux très bien conservés. L'intérieur révèle les traces d'une transformation en église (au IVème siècle) puis en mosquée. Voute de l'abside de gauche représentant Jupiter entourant les signes du zodiaque.
 
Enceinte extérieure nord
 
Enceinte extérieure est et sud
 
Partie nord et voie en pente
 
Temple de Bel
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Grande colonnade : Son point de départ est le temple de Bel (arc monumental du IIème siècle). Elle traverse ensuite toute la ville sur une longueur de 1.2 kilomètre. La partie centrale de la voie mesure onze mètres. Elle était bordée par des arcades couvertes sous lesquelles prenaient place des marchands mais aussi des temples et des bâtiments de l'administration. Une statue était fixée à mi-hauteur de chaque colonne. On en aurait compté un millier le long de la grande colonnade.
 
Arc monumental et Grande Colonnade
 
Arc monumental
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Eglise byzantine à proximité de la Grande Colonnade

Temple de Nébo : Ruines d'un temple dédié au dieu Nébo dont il ne reste que l'escalier d'accès, la base de quelques colonnes et l'esplanade. Les colonnes de granit rose d'Egypte indiquent les ruines des thermes de Dioclétien.
 
 
Théâtre : Récemment restauré. Il servait aux représentations théâtrales mais aussi aux spectacles de gladiateurs. A voir les cavités en demi-cercle dans lesquelles les chanteurs prenaient place, les gradins, le mur du fond avec son entrée monumentale, ses colonnes, ses niches et ses décrochements. Le sénat se situe en arrière du théâtre.
 
 

Forum : Place de 84 par 71 mètres entourée de colonnes dont seules les bases sont arrivées jusqu'à nous. Leur socle supportait une statue représentant des personnalités palmyréniennes, romaines ou des militaires et des chefs caravaniers. On y trouvait deux fontaines, dix portes et 80 colonnes. Ici, on commerçait et on commentait la vie politique.
 
 
 
 
 
Entrepôts

Tétrapyle : Situé sur la grande colonnade au niveau du carrefour le plus important de la ville (quatre pylônes divisés en 4 colonnes).
 
 
 

Temple de Baal Shamin : Il ne reste de ce temple du IIème siècle que le sanctuaire avec ses colonnes et chapiteaux sculptés.
 
 

Temple funéraire : Il termine la grande colonnade. Il en reste quelques colonnes, deux murs et une partie du fronton. En avant du temple, il reste à répertorier un ensemble de vestiges de la fin du IIème siècle.
 

Camp de Dioclétien : Lieu que choisit l'empereur Aurélien pour y faire séjourner ses troupes. C'était en fait à l'emplacement du palais de la reine Zénobie. Escalier monumental, plate forme qui permet d'accéder au temple des Etendards avec en arrière son sanctuaire et ses deux tours (une seule est encore debout), système de canalisations, grotte avec tombeaux.
 
Temple des Etendards
 
Camp de Dioclétien

Château arabe de Fakhr-ed-Din : Il date du XIIème siècle mais a été rebâti au XVIIIème. Il offre un vaste panorama sur le site de Palmyre.
 
Château depuis la Grande Colonnade
 
 
Coucher de soleil sur Palmyre
 
6 août 2010 : PALMYRE / MAALOULA / DAMAS
Petit déjeuner.
Poursuite de la visite de Palmyre.
Route vers Maaloula.
Arrêt au " Bagdad Café 66 ".
 
 
Déjeuner à Maaloula.
Visite de l'église et du monastère grec catholique de Saint Serge puis visite du couvent grec orthodoxe de Sainte Tècle.
Route vers Damas.
Installation de l'hôtel " Queen Center Suites ". Dîner et nuit à l'hôtel.
 
 
Maaloula : Petite ville située au nord de Damas à 1500 mètres d'altitude. On y parle encore araméen, la langue du christ.
 
 
Défilé
 
Eglise et monastère de Saint Serge : Ils datent du IVème siècle et furent construits à l'emplacement d'un temple dédié à Apollon. Officier de l'armée romaine, Saint Serge est un martyre syrien (297). Eglise en forme de croix grecque. Iconostase avec de belles icones : Christ en majesté, Vierge à l'enfant, Saint Serge et Saint Bacchus, Cène, crucifixion. Abside de gauche avec baldaquin figurant la voute céleste, représentation de Marie seule. Autels qui sont sans doute les plus anciens de la chrétienté.
 
 
Monastère de Sainte Thècle : Couvent grec orthodoxe encore occupé par quelques sœurs. Dans le couvent, on accède à la grotte de Sainte Thècle où l'on trouve le tombeau de la sainte. Elle abrite aussi une chapelle aux nombreux ex-voto et icones.
 
 
 
 
 
7 août 2010 : DAMAS
Petit déjeuner.
Visite de Damas : musée national, mosquée des Omeyyades, palais Azem, rue Droite, chapelle Sainte Ananie, porte romaine de Bab Sharki.
Déjeuner en cours de visite au restaurant " Umayyad Palace Restaurant ".
 
 
Buffet des entrées / buffet des desserts

Promenade dans le souk Hamidiyé.
Panorama depuis le mont Qassioun.
Dîner et nuit à l'hôtel.
 
Damas : La présence de plusieurs sources, d'une rivière et de terres fertiles explique la fondation d'une cité aux portes du désert. Il faut attendre 2500 avant JC pour qu'on trouve trace de son nom, Dimashqa, dans les tablettes de Mari. La présence araméenne à partir de 1200 avant JC s'achève en 732 avant JC avec l'arrivée des assyriens. En 572, la cité est détruite par Nabuchodonosor, roi de Babylone. Damas connaîtra successivement une période perse, helléniste, nabatéenne, romaine (ville prospère puis " Metropolis " en 117), byzantine avant d'être saccagée par les perses en 635 après six mois de siège. Pendant moins d'un siècle, elle est élevée au rang de capitale pendant le règne de la dynastie des omeyyades. Après la prise de Jérusalem par les croisés, Damas devient le centre de la résistance islamique. Les fortifications sont renforcées et de nombreuses écoles islamiques sont créées. Saladin meurt à Damas en 1193. La ville est une nouvelle fois mise à sac en 1400 (invasions mongoles). En 1516, Damas passe aux mains des ottomans. C'est le début d'une période de prospérité qui durera jusqu'à la fin du XVIIIème siècle. Le siècle suivant est marqué par le début de son déclin. La montée du nationalisme arabe conduit à la libération de Damas par l'armée arabe mais l'occupation française de la ville à partir de 1920 accélère son déclin (bombardements de 1925 puis de 1940). A son indépendance, Damas devient la capitale de la Syrie. Elle compte aujourd'hui trois millions d'habitants. On entre dans la vieille ville initialement délimitée par une muraille par l'une des portes appelées bab : Bab al-Faraj (date de Nour ed-Din, reconstruite au XVème siècle), bab Sharki (porte datant de l'époque romaine qui a conservé sa forme initiale sur laquelle on a ajouté un minaret au XIIème siècle), bab Kaysan, bab al-Faradis (entrée du quartier chiite), bab as-Salam (entrée du quartier populaire), al-Khanise (entrée dans les quartiers chrétien, arménien et juif).
 
Statue de Saladin
 
Bab Sharki / Arc de triomphe sur la rue Droite
 
Mosquée des Omeyyades : La mosquée a été bâtie sur un lieu d'abord dédié au dieu araméen Hadad (dieu de l'orage) puis à Jupiter (Ier au IIème siècles avant d'être transformé en église dont il reste le baptistère à l'intérieur de la mosquée. L'église est démolie 70 ans après la prise de la ville par les musulmans (635) et les travaux commencent vers 705. L'histoire lui fit connaître plusieurs incendies, des tremblements de terre et la destruction par Tamerlan en 1401. Sa cour rectangulaire date du XIIIème siècle avec des dalles romaines, des arcades à deux étages sur trois cotés et décorées de magnifiques mosaïques en verre, le trésor (construction sur des colonnes corinthiennes), la fontaine pour les ablutions, la coupole des horloges du XVIIIème siècle. La salle de prière est immense et sobre. Incrustations polychromes de marbre, 70 fenêtres colorées, mausolée de Saint Jean Baptiste (XIXème siècle). Trois minarets : tour de Quait-bey (du nom d'un sultan mamelouk, 1488), minaret de la marié (IX et XIIèmes siècles), minaret de Jésus. A coté de la mosquée, mausolée de Saladin mort à Damas en 1193 avec deux sarcophages l'un en marbre (offert par l'empereur Guillaume II), l'autre en bois du XIIème siècle qui contient les restes de Saladin. Lampe de bronze et d'argent avec les initiales du conquérant.
 
Tombeau de Saladin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tombeau de Saint Jean Baptiste

Palais Azem : Palais construit par Assad Pacha al-Azem, gouverneur de Damas aujourd'hui musée des arts et traditions populaires. Sa surface est divisée en deux avec le haremlek (réservé aux femmes) et le selamlek (réservé aux hommes).
 

Haremlek : Jardin intérieur. Architecture avec décorations et motifs variés (pierre ocre, blanche, noire). Reconstitution d'une salle de classe, salle des instruments de musique, salle de réception, chambre de la mariée, chambre de la belle mère, salle du roi Fayçal, salle du pèlerinage, café populaire, salle d'armes, hammam.
 
 
 
 

Selamlek
: Atelier des artisans, des tisserands, des souffleurs de verre, des artisans du cuir. Costumes traditionnels dans différentes régions de la Syrie.
 
 
 
 
 

Souk Hamidieh : Rue pavée couverte d'une structure métallique qui date de la fin du XIXème siècle. Vestiges du temple de Jupiter (arc de triomphe, quelques colonnes).
 
 
 
 
 
Temple de Jupiter

Chapelle Saint Ananie : Aujourd'hui située en sous sol, cette chapelle est placée au cœur du quartier chrétien. L'un des premiers disciples du Christ; il fit recouvrer la vue à Paul rendu aveugle après son illumination en route pour Damas. Décorations relatant l'histoire du saint dans le transept droit.
 

Musée Archéologique National : Sa façade est celle du château Al-Heir Al-Gharbi construit en 728 à proximité de Palmyre (dynastie des omeyades). La partie droite du musée comprend les collections préclassiques et arabo-musulmanes, celle de gauche les collections gréco-romaines. Dans le jardin, on trouve des sarcophages, des stèles et des chapiteaux. Salles d'Ugarit, d'Amrit, d'Ebla, de Mari, des découvertes de Raqqa, du trésor de Damas, arabo-islamique, des bois sculptés et peints, des livres et manuscrits, des poteries et des verreries, consacrées aux périodes gréco-romaines et byzantines , des mosaïques de Shaba, de Palmyre, d'art byzantin. Hypogée de Palmyre, synagogue de Doura-Europos.
 
 
 
 
 
 
 

Mont KASSIOUN : panorama remarquable sur Damas. Le bunker en béton est le palais présidentiel d'Hafez el-Assad.
 
 
8 août 2010 : DAMAS / BOSRA / JERASH / AMMAN
Petit déjeuner.
Route vers Bosra. Visite du site antique.
Passage de la frontière syro-jordanienne.
Route vers Jerash.
Déjeuner au restaurant " Lebanese House ".
Visite du site antique.
Continuation vers Amman.
Installation à l'hôtel " Imperial Palace ". Dîner et nuit à l'hôtel.
 
 
Bosra : Ville très ancienne, Bosra devient l'une des deux capitales du royaume nabatéen (aux cotés de Pétra) au Ier siècle avant JC. Elle conserve son statut de capitale après la conquête romaine en 106 avant JC. Elle est alors capitale de la province d'Arabie pendant que Pétra tombe dans l'oubli. Bosra se développe et prospère grâce au commerce. Pendant la période byzantine, la ville est un évêché qui tombe très vite aux mains des conquérants arabes. Au XIIème siècle, les croisés sont tenus en échec et ne peuvent prendre la ville. Elle commence un lent déclin et se dépeuple. Son renouveau est récent avec le développement de l'agriculture grâce à des terres fertiles.
 
 
Minaret de la mosquée de Fatima
 
Hammam
 
 
Théâtre : Construit vers 150-200 après JC, il mesure 102 mètres de large et pouvait accueillir 12.000 personnes assises. Il est arrivé jusqu'à nous en très bon état après avoir été progressivement ensablé. Mur de scène avec niches pour des statues, colonnes corinthiennes richement décorées, coulisses, pièce pour les actrices, une autre pour les acteurs, vomitoires pour permettre la sortie des spectateurs. Ce théâtre a servi par la suite de base à l'édification de fortifications par les dynasties des omeyyades et des ayyoubides pour se protéger des croisés.
 
 
 
 
 
 
 

Basilique : Edifice romain du IIIème siècle qui a été modifié par les byzantins pour le transformer en église.
 

Thermes romains : A proximité du nymphée, ils datent du début du IIIème siècle. Apodyterium (vestiaires), frigidarium, tépidarium (salle tiède) et caldaria (salles chaudes) dont les voûtes sont conservées.
 
 

A voir aussi la citerne (120 x 150 mètres), la porte nabatéenne, la cathédrale (512), arc de triomphe édifié en l'honneur de Cornelius Palma (conquérant de la Syrie), cryptoporticus (entrepôt souterrain de 100 mètres de long et 5 mètres de haut), décumanus (centre de la ville) avec kalibé (sanctuaire qui renfermait statues et autels.
 
Réservoir
 
Porte nabatéenne
 
Cathédrale
 
Colonnade
 
 
 
Jerash : Au cours du temps, le site s'appelle Garshu, Antioche, " à la Rivière d'Or " ou Gerasa. Alexandre le Grand en fait une ville prospère. Plus tard, elle intègre la Décapole qui regroupe des cités libres influencées par la culture gréco-romaine. Après la conquête romaine, la ville profite de la pax romana, se développe grâce au commerce et à l'agriculture avant de connaître un lent déclin. Elle est pillée par les byzantins (VIème siècle), les perses (VIIème siècle) puis par les arabes et connaît plusieurs tremblements de terre (VIIIème siècle). La forteresse qui protège les lieux est détruite par les croisés au XIIème siècle.
 
 
Temple de Zeus et théâtre sud
 
Arc de triomphe d'Adrien : Il date de 120. Arcade principale de treize mètres de haut et deux arcades latérales plus petites.
 

Hippodrome : Il mesurait 245 mètres de long, 51 mètres de large et pouvait accueillir 15.000 personnes.
 

Porte sud : Entrée principale de la ville, murailles construites entre les Ier et IIIème siècles. Pressoir à huile du IIIème siècle.
 

Temple de Zeus : Bâti au IIème siècle après JC sur les bases d'un temple grec du Ier siècle avant JC. Musée lapidaire parrainé par le musée du Louvre.
 

Théâtre sud : Il date du Ier siècle et pouvait sans doute accueillir jusqu'à 5.000 personnes.
 
 

Forum : Très bien conservé. Grandes dalles, portiques à colonnes ioniques. Il est prolongé par le cardo maximus, artère de 800 mètres de long bordée de 200 colonnes corinthiennes et ioniques. Il conduit aux principaux monuments de la ville.
 
Forum
 
 
 
Cardo maximus
 
Tétrapyle
 
Décumanus sud
 
Tétrapyle et porte nord
 
Porte nord

Nymphée : Fontaine de la fin du IIème siècle dont il reste la façade. La vasque date de l'époque byzantine.
 

Temple d'Artémis : Il date du IIème siècle après JC. Il en reste des colonnes corinthiennes et la cella, chœur du temple. Panorama sur le site.
 
 

Théâtre nord : Plus petit que le précédent. Il pouvait accueillir 1.600 spectateurs. Il servait également de salle de conseil.
 

A voir aussi : macellium (marché des bouchers, fontaine au centre), tétrapyles nord et sud, cathédrale (IVème siècle), propylées (porte monumentale qui marque l'entrée du temple d'Artémis).
 
Macellium
 
Cathédrale
 
Amman : C'est aux cotés de Damas et Jéricho, l'une des plus vieilles villes du monde. Initialement Rabbat Ammon (XIIIème siècle avant JC,ammonites, peuple descendant d'Abraham), elle devient Philadelphie (IIIème siècle avant JC, Ptolémée II Philadelphe) puis Amman après la conquête arabe de 635. Elle devient la capitale du gouvernement national arabe à l'issue de la première guerre mondiale. Amman est aujourd'hui une ville moderne constamment en chantier.
 
9 août 2010 : AMMAN / MONT NEBO / MADABA / KERAK / PETRA
Petit déjeuner.
Départ vers Madaba. Visite de l'église Saint Georges.
Route vers le Mont Nebo.
Visite d'une fabrique de mosaïques.
 

Continuation par la route des Rois en direction de Kerak.
Déjeuner.
Visite du château.
Route vers Pétra.
Installation à l'hôtel " Beit Zamman ". Dîner et nuit à l'hôtel.
 
 
 
Mont Nébo : Panorama sur la mer Morte, le Jourdain, l'oasis de Jéricho et les monts de Judée. C'est ici que Moïse serait mort après un dernier regard sur la terre promise.
 
 
 
 
 
 
 
 

Madaba : Ville célèbre à l'époque byzantine pour la qualité de ses mosaïques. C'est aujourd'hui un lieu paisible à trente kilomètres d'Amman.
Eglise Saint Georges : Eglise orthodoxe grecque dans laquelle on trouve les restes d'une carte de la Palestine datant du VIème siècle. Ce qui reste aujourd'hui permet de situer Jérusalem, le Saint Sépulcre, Bethléem, le Jourdain, la mer Morte et 130 sites bibliques.
 
 
 
Citadelle de Kerak : Sa construction date de 1142. Elle est occupée par le croisé Payen le Bouteiller puis par Renaud de Chatillon à partir de 1177. Ce dernier pille la région. Après sa mort en 1187, sa femme lutte pendant une année avant de capituler face au frère de Saladin. La citadelle est alors occupée par plusieurs sultans avant d'être démantelée au XIXème siècle par Ibrahim Pacha. Aujourd'hui, on en visite les souterrains dans lesquels on pouvait trouver un peu de fraîcheur au cœur de l'été. Le niveau supérieur est en ruine. Voûtes superposées avec d'épaisses meurtrières, buste sculpté d'un cavalier, cuisines (cheminées d'aération, garde manger, magasins, meule à huile, ouvertures dans le sol qui permettent d'apercevoir l'étage inférieur. A l'extrémité de la citadelle, bastion mamelouk du sultan Baïbars (1260 - 1277) avec des murs de près de sept mètres d'épaisseur, vestiges de la chapelle, escaliers qui conduisent à une cour d'où partent plusieurs souterrains.
 
 
 
Panorama
 
Voûtes superposées
 
Ecuries et meurtrière
 
 
Salle à manger / salle souterraine
 
Cuisines
 
 
10 août 2010 : PETRA
Petit déjeuner.
Journée consacrée à la visite de Pétra.
Petite ballade à cheval le long du défilé qui conduit au " Khazneh " ou trésor.
Visite du théâtre romain, des tombes royales, du Qasr el-Bint, du temple aux lions ailés, …
Déjeuner sur le site.
En fin de journée, retour à l'hôtel, dîner et nuit.
 
Pétra (Wadi Musa) : Merveille non seulement naturelle avec ses canyons, ses falaises, ses belvédères, ses grès aux multiples couleurs mais aussi architecturale avec ses tombeaux nabatéens, le mélange réussi des styles grec, perse, alexandrin et romain et la présence de très nombreuses habitations troglodytes. Les nabatéens d'abord nomades s'installent à Gaïa puis à Pétra. Ils vivent du commerce de la myrrhe, de l'encens, des épices et produisent l'asphalte qui permettait d'embaumer les corps. La forteresse naturelle de Pétra leur permet de contrôler les principales routes commerciales de la région. Ils forment une société égalitaire et vénèrent des dieux et des déesses : Qos (dieu de l'orage et de la pluie), Atargatis (déesse de l'abondance et de la nature), Dushara (Zeus), Al-Uzza (Aphrodite patronne de Pétra), Al-Kutba (dieu de l'écriture et du commerce), Shay el-Qaum (protecteur des caravanes) et d'autres divinités grecques. Ils savent recueillir les eaux de sources grâce à des canaux qu'ils dirigent vers d'immenses réserves. Pétra connaît son apogée entre 8 avant JC et 40 après JC. La prospérité des nabatéens suscite la convoitise. Les attaques macédoniennes échouent à deux reprises au IVème siècle avant JC. Plus tard, Pompée, gouverneur de la province de SYRIE, échoue à son tour. Toutes les campagnes qui suivent connaissent le même résultat. Les romains finissent par imposer un blocus sur la région déroutant les caravanes vers Palmyre. En 106, Trajan annexe le royaume à la province d'Arabie. Pétra connaît une nouvelle période de prospérité grâce à la route qui relie Bosra à Aqaba. Elle devient un évêché à partir du IVème siècle. Pétra finit par tomber dans l'oubli jusqu'à sa redécouverte en 1812. Le site permet la découverte de plus de huit cent monuments et seuls 5 à 15 % des lieux ont été fouillés.
 
 
 
Nécropole de Gaïa : Il s'agit des premiers tombeaux de Gaïa, premier nom de la ville. La façade du tombeau aux obélisques est ornée de quatre obélisques et d'une statue gréco-romaine placés au dessus d'une salle de banquet appelée triclinium.
 
 
 
Tombeau aux obélisques

Siq ou gorges : C'est la porte d'entrée de la ville de Pétra dissimulée dans les montagnes. La gorge court sur 1.2 kilomètre à une profondeur d'environ cent mètres et sur une largeur de trois à seize mètres. Après le lieu dit Bab Es-Siq, on peut voir l'aqueduc et les canalisations qui conduisaient l'eau vers les citernes. Un bloc de pierre est gravé dans un style dorique. Deux pierres sacrées représentent à gauche la déesse Al-Uzza et à droite le dieu Dushara. Il s'agissait sans doute d'un lieu de pèlerinage où l'on pratiquait des sacrifices. Un peu plus loin, vestiges d'une sculpture d'un homme tirant trois chameaux parmi d'autres inscriptions, niches ou pierres sacrées. On arrive enfin devant le Khazneh.
 
Entrée du siq
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Canalisations
 
 
 
Caravanne
 
Niches à bétyles

Khazneh : Le plus célèbre des monuments de Pétra. Sculpté dans la roche rose, il mesure 43 mètres de hauteur. Il s'agit d'un tombeau construit par le roi nabatéen Alherath III. La riche façade dont le fronton est interrompu, est ornée de deux aigles. Le fronton encadre le tholos (temple circulaire) et surmonte une urne symbole funéraire. Plusieurs personnages sont gravés : la déesse Isis qui tient une corne d'abondance, des amazones qui brandissent des haches, des victoires ailées mais aussi Castor et Pollux à cheval. Le sol d'origine est situé dix mètres plus bas. On a mis en évidence deux salles funéraires (l'une d'entre elles contenait treize urnes) mais il reste sans doute de nombreuses découvertes à faire. L'intérieur du monument est beaucoup plus sobre avec seulement trois chambres funéraires.
 
 
 
 
 
 

Ville basse :
Rue des façades : Succession de tombeaux bien conservés et parfois encore enfouis sous le sable. La rue conduit à une nécropole plus vaste. A droite, tombeau bien conservé d'Areishu, ministre au Ier siècle après JC. A gauche, tombeau dont l'intérieur présente des décorations naturelles qui ressemblent tout à fait à un tableau de peinture.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Théâtre : Creusé par les nabatéens, cet édifice servait sans doute pour certaines cérémonies religieuses et pouvait contenir 3.000 personnes. Les romains l'ont converti en théâtre.
 
 

Tombes royales : Elles sont alignées à flanc de montagne. A voir la tombe-palais ou tombeau à étages avec ses 46 mètres de haut, le tombeau corinthien dont les niches abritaient les corps des défunts, la Silk Tomb dont la façade est marbrée de bleu, de blanc, de gris et de rose, le tombeau à l'urne qui fut converti en église byzantine au Vème siècle, le tombeau de Sextus Florentinus (130 après JC).
 
 
 
 
 
 

Cardo maximus : Artère principale de la ville romaine. Rue pavée à portiques du IIème siècle.
 
 

Grand temple : Les ruines du propylée situées sur le cardo maximus marquent l'entrée du Grand temple. Il était bordé de trois rangées de colonnes qui dissimulaient tout un réseau de canalisations. Construit par les nabatéens au Ier siècle avant JC, le temple devait mesurer 18 mètres de haut et était constitué de deux enceintes sacrées l'une inférieure, l'autre supérieure. Tête d'éléphant sur le chapiteau de la dernière colonne. Au cœur de l'enceinte sacrée, on a découvert les gradins d'un petit amphithéâtre ce qui amène de multiples questions quant à la vocation du bâtiment.
 

Eglise byzantine : Détruite par un incendie au VIème siècle après JC, ses 135 mosaïques sur les bas cotés de l'église sont bien conservées.
 
 
 
 

Temple aux lions ailés : Construit entre le Ier siècle avant JC et le Ier siècle après JC. Ses chapiteaux étaient ornés de sculptures de lions ailés.
 

Qasr El-Bint : Bâtiment religieux édifié par les nabatéens au Ier siècle avant JC. Son nom signifie " le palais de la fille ".
 
 
Ville haute :
Monastère : Edifice très connu de Pétra que l'on atteint après près de huit cent marches d'escalier dans un décor fait de marbrures et de roches colorées. En cours de route, tombe aux lions gardée par deux lions sculptés et des têtes de méduses. Le monastère est taillé dans la montagne probablement au Ier siècle après JC. Bien conservé, il mesure 45 mètres de haut et 50 mètres de large. Du fait de son isolement, il a été utilisé comme refuge au temps des premiers chrétiens d'où son nom. L'urne mesure neuf mètres. Disques solaires, colonnes surmontées de cornes.
 
Biclinium aux lions
 
Wadi Kharareeb
 
 
 
 

Haut lieu du sacrifice : Le site est situé sur un promontoire qui présente des citernes creusés dans la roche. Il offre un panorama extraordinaire. De là, on peut notamment observer plusieurs obélisques au sommet d'une colline. Les nabatéens les ont fait surgir de la roche en l'honneur d'une de leurs déesses.
Haut lieu du djebel Al-Khubta, : On accède au site par une voie processionnelle pour y trouver les ruines d'un temple nabatéen, des salles de banquets, un réservoir et plusieurs barrages.
 
11 août 2010 : PETITE PETRA / BEIDAH / WADI RUM / AMMAN
Petit déjeuner.
Visite de Beidah.
Visite de Siq Al-Barid, la " Petite Pétra ".
Route vers le désert du Wadi Rum.
Randonnée en 4x4 en présence des bédouins.
Déjeuner.
Continuation vers Amman.
Installation à l'hôtel " Imperial Palace ".
Dîner d'adieu dans un restaurant de spécialités jordaniennes " Tawaheen Al-Hawa ".
 
 
Nuit à l'hôtel.
 
 
Beidah : C'est l'un des plus anciens villages au monde. Il date du néolithique (âge de pierre, 7.000 ans avant JC). Ruines des habitations, tombeaux, reconstitution d'une hutte.
 
 
 
 
 
Petite Pétra (Siq Al-Barid) : Etroit défilé long de 500 mètres dans lequel les caravanes venaient s'abriter. Monuments, tombeaux, salles de banquets, bassin avec abreuvoir pour les chameaux et les chevaux.
 
 
 
Triclinium
 
 
 

Wadi Rum : Situé au sud est de Pétra, le Wadi Rum est un lieu unique constitué de vallées de sable aux couleurs variées. C'est ici que furent tournées certaines scènes du film " Lawrence d'Arabie ". Le désert s'étend sur 70 kilomètres. Les lieux regorgent de traces du passé : temples nabatéens, gravures bédouines, dessins coufiques, symboles gravés par les thamuds. La partie sud du désert est classée parc naturel. A voir le fort, le temple nabatéen (1er siècle et agrandi à l'époque romaine), puits de Lawrence (panorama), petit siq (gorge étroite avec petites piscines naturelles), burdah (arche naturelle), Umm Fruth (pont de pierre), maison de Lawrence, canyon Al-Barra (défilé), djebel El-Kharaza (grandes dunes de sable rouge).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
12 août 2010 : AMMAN / PARIS / LYON
Petit déjeuner.
Transfert à l'aéroport.
Vol retour.