CIRCUIT AU SENEGAL (avril 2013)

Données historiques
 
 
Plusieurs sites datent du Paléolithique. Ils sont encore plus nombreux au Néolithique. Plus récemment, des structures funéraires ont été édifiées qu’il s’agisse de tumulus ou de mégalithes. SINE NGAYENE est ainsi le plus grand site mégalithique du SENEGAL. L’installation des différentes ethnies qui peuplent aujourd’hui le SENEGAL s’est faite lentement au rythme des flux migratoires. Peu avant l’arrivée des européens, l’AFRIQUE de l’ouest est morcelée en petits royaumes qui se font la guerre. Le plus connu est le royaume de Djolof fondé au XIIIème siècle.
L’Islam est introduit au SENEGAL entre le VIIIème et le IXème siècle grâce à des commerçants. Les Toucouleurs une fois convertis diffusent leur religion dans tout le SENEGAL. Au XIème siècle, c’est au tour des Almoravides de tenter d’islamiser les groupes non encore convertis. Ce Djihad provoque la migration de plusieurs ethnies qui refusent de se convertir.
Les portugais sont les premiers à explorer la région. Ils découvrent GOREE en 1442 et commercent avec les populations locales. Viennent ensuite les hollandais puis les français à partir du début du XVIIème siècle. En 1659, ils installent un comptoir à l’embouchure du fleuve SENEGAL qui deviendra SAINT LOUIS. Le commerce de la gomme arabique et de l’or est rapidement remplacé par la traite qui aurait concerné entre 500.000 et 1.700.000 esclaves en SENEGAMBIE. En 1673, Colbert crée la Compagnie du SENEGAL basée à SAINT LOUIS. L’implantation française est freinée par les anglais qui occupent SAINT LOUIS à plusieurs reprises. A la chute de l’empire de Napoléon, une nouvelle phase de colonisation démarre. A partir de 1854, le gouverneur du SENEGAL, Faidherbe, défait les résistants et établit une base militaire loin de l’embouchure du fleuve SENEGAL. La ville de DAKAR est fondée et est reliée à SAINT LOUIS par le chemin de fer (1885). Les forts militaires se multiplient. Le SENEGAL sert de point de départ à la colonisation de l’AFRIQUE de l’ouest par l’armée française : SOUDAN (aujourd’hui MALI), DAHOMEY (aujourd’hui BENIN), HAUTE VOLTA (aujourd’hui BURKINA FASO), COTE D’IVOIRE, TCHAD et NIGER. En 1895, l’AOF (Afrique Occidentale Française) est créée avec SAINT LOUIS puis DAKAR comme capitale. Sa superficie avoisine 4.600.000 km². Seule l’enclave gambienne devient anglaise en 1889. Le SENEGAL bénéficie d’un régime particulier avec la capitale de l’AOF mais aussi avec quatre de ses communes (DAKAR, GOREE, RUFISQUE et SAINT LOUIS) qui sont des communes pleinement françaises et des habitants qui sont citoyens français.
En 1960, après l’échec de la Fédération du MALI qui englobe quelques morceaux de l’AOF, le SENEGAL proclame son indépendance en août. Léopold Sédar Senghor devient le premier président dès le 5 septembre. Il le restera jusqu’en 1981.

Son successeur Adbou Diouf est réélu en 1988 puis en 1993. A partir des années 1980, des troubles éclatent en CASAMANCE. Cette période est marquée par des affrontements fréquents entre l’armée et les indépendantistes conduits par l’abbé Augustin Diamacoune Senghor. Aux élections de 2000, Abdou Diouf est battu par Abdoulaye Wade (à la tête du PDS). A partir de 2004, la situation se normalise progressivement en CASAMANCE même si des attaques ont encore lieu ici ou là. L’armée continue de sécuriser certains axes routiers. Wade est réélu en 2007 mais des fraudes électorales sont dénoncées. La candidature de Wade est validée pour les élections de 2012 alors même que la constitution de 2001 limite les mandats à deux consécutifs. Dans le même temps, la candidature du chanteur Youssou N’Dour est invalidée. Des émeutes éclatent un peu partout. A l’issue du premier tour des élections présidentielles, Cade arrive en tête devant Macky Sall (Alliance pour la République). Les onze autres candidats malheureux appellent à voter Sall qui l’emporte largement au second tour.