CIRCUIT EN JORDANIE (août 2010)

Données historiques
 
 
Les premières traces attestant la présence de l'homme dans le Wadi Rum remontent à six à huit milles ans avant Jésus Christ.
Au XIIème siècle avant JC, les ammonites occupent le nord, les moabites le centre et les edomites le sud. La capitale des ammonites est Rabbath Ammon, future Amman. Au Xème siècle avant JC, les israélites menés par le roi David battent les armées des trois royaumes et occupent la région. Au IIIème siècle avant JC, des arabes nomades, les nabatéens, fondent un royaume dont la capitale est Pétra. Ils prospèrent grâce au commerce entre l'orient et l'occident, résistent à Alexandre le Grand avant d'être rattachés à l'empire romain après la victoire de Trajan en 106 après JC. Le royaume finit par disparaître. La région est ensuite occupée par les fatamides d'Egypte, les abbassides d'Irak, les croisés, les musulmans puis à partir du XVIème siècle par les ottomans qui rattachent la Jordanie à la province de Syrie et enfin par les anglais qui en obtiennent le mandat de la Société Des Nations à l'issue de la Première Guerre Mondiale et de la révolte arabe contre les turcs.
En 1921, les anglais créent l'émirat de Transjordanie qui est séparé du mandat palestinien. L'émirat devient indépendant en 1946 avec à sa tête le roi Abdallah. L'année 1948 est marquée par la création d'Israël. En 1949, la défaite des armées arabes permet néanmoins à la Transjordanie d'annexer Jérusalem est et la Cisjordanie qui aurait du faire partie de l'état palestinien. La Transjordanie devient le royaume de Jordanie. Talal succède à Abdallah assassiné en 1951 par un nationaliste palestinien. Atteint d'une maladie mentale, il laisse sa place à Hussein qui n'a que 17 ans. L'Organisation de Libération de la Palestine est créée en 1964 et est soutenue par le roi Hussein. En 1967, après la guerre des Six Jours, Israël s'empare de Jérusalem est, de la Cisjordanie, du Sinaï, de Gaza et du Golan. Les palestiniens de l'OLP sont de plus en plus puissants en Jordanie et menacent l'autorité royale. L'armée jordanienne intervient et les combats qui s'en suivent font 3.000 morts en septembre 1970. Juillet 1971 marque la fin de la présence de l'OLP en Jordanie. Longtemps tendues, les relations avec l'OLP ne s'amélioreront qu'à partir de 1978. Le roi Hussein renonce à sa souveraineté sur la Cisjordanie en août 1988 après le soulèvement palestinien des territoires occupés. En 1989, la population cisjordanienne se révolte contre la hausse des prix et des émeutes ont lieu dans les grandes villes du sud. Les islamistes siègent au parlement. La guerre du Golfe provoque l'interruption du commerce dans la région ce qui accentue la crise économique du royaume. L'année 1994 marque un tournant dans les relations israélo-jordaniennes avec le traité de paix du 26 octobre. En échange, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et partiellement la France annulent la dette de la Jordanie qui s'élève à plusieurs centaines de millions de dollars. Ces mesures ne suffisent pas à résoudre les problèmes économiques. En 1996, l'inflation galopante conduit aux émeutes du pain. En 1999, à la mort du roi Hussein, son fils aîné, Abdallah, lui succède et poursuit sa politique notamment à l'égard d'Israël et de la Palestine. Sur le plan économique, la Jordanie adhère à l'Organisation Mondiale du Commerce en 2000 et signe un accord commercial avec l'Union Européenne et les Etats-Unis. En 2002, Abdallah II s'oppose à l'intervention américaine en Irak mais accepte la présence du matériel américain sur son sol. Il participe au sommet de Charm El-Cheikh de 2005 qui vise à régler les problèmes liés à la transition irakienne et à relancer un processus de paix au Proche-Orient. En novembre 2005, plusieurs attentats à Amman font près de soixante morts et plus de 300 blessés. Ils sont immédiatement revendiqués par Al-Qaida. En mars 2007, Abdallah II accueille Mahmoud Abbas, le président de l'autorité palestinienne, Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU et Condoleeza Rice, la secrétaire d'état américaine puis multiplie les rencontres pour relancer le processus de paix. Il appelle au cessez-le-feu à Gaza en janvier 2009.