Week-end à Florence (30 septembre et 1er octobre 2023)
 
En italien, Firenze.
Altitude = 50 mètres dans le bassin de Florence au pied de l’Appenin du nord.
Traversée par l’Arno, fleuve prenant sa source dans les Appenins et se jetant dans la mer Thyrénienne.
Climat subtropical et méditerranéen influencé par la mer Tyrénienne, les Appenins et les collines toscanes.
Capitale de la région de Toscane.
Près de 385 000 habitants (2020). Huitième ville d’Italie par sa population.
Economie : Tourisme (2.5 milliards d’euros en 2015 avec un nombre de visiteurs en hausse de 5.5 % par rapport à l’année précédente), économie diversifiée active surtout dans le secteur tertiaire, activité industrielle mécanique, chimique et pharmaceutique, travail du cuir, habillement dans le secteur du luxe, artisanat (ébénisterie, porcelaine, cartes décorées, bronze, orfèvrerie), secteur bancaire et des assurances, commerce, industrie de la haute couture avec des maisons de mode célèbres (Gucci, Salvatore Ferragamo, …).
 
Florence a été fondée sous le nom latin de Florentia pendant l’époque romaine en 59 avant JC. Elle n’est qu’une petite bourgade jusqu’au XIIème siècle, début de son essor économique et artistique qui durera jusqu’au XVIème siècle. La commune florentine connue sous le nom de Fiorenza est attestée dès 1081. Elle est dirigée par un consulat et par un podestat, assemblée délibérative. Du XIIème au XIVème siècle, Florence connaît de profonds bouleversements politiques et sociaux : essor de familles de marchands groupés au sein du
Popolo, conflit entre les guelfes et les gibelins qui partage l’Italie et Florence en deux (factions soutenant respectivement le Pape et l’empereur du Saint Empire romain). Après la paix de Constance octroyée par Frédéric Ier en 1183, Florence, comme d’autres communes italiennes, acquiert des droits souverains qui en font une véritable cité état. Les gibelins triomphent dans les années 1240 avec le vicaire impérial Frédéric d’Antioche, bâtard de Frédéric II. Les guelfes prennent le pouvoir en 1250 puis en 1266 avec l’appui de Charles d’Anjou, frère du roi de France appelé comme roi de Naples par le pape. Les guelfes créent la charge de capitaine du peuple en 1250 puis élaborent une nouvelle forme institutionnelle, la seigneurie, en 1282. Cette dernière est constituée d’un conseil de prieurs appartenant aux sept corporations des marchands. Parallèlement, sont juxtaposés un gonfalonnier de justice et des gonfalons (étendards) de quartiers. Le florin est créé en 1252 et devient très vite la principale monnaie du Moyen-Âge. Il contribue au succès de la ville mais Florence connaît une véritable crise au milieu du XIVème siècle : révolte du peuple, faillite des Peruzzi (grande banque) en 1343, peste noire qui tue la moitié de la population de la ville en 1348.
La ville est ensuite dominée par différents clans qui se disputent le pouvoir. Les Médicis deviennent maîtres de la cité en 1434. La maison de Médicis est une famille patricienne de Florence. Sa richesse, son pouvoir et son influence proviennent initialement de la banque. Elle a donné trois papes et deux reines de France aux XVIème et XVIIème siècles (Catherine de Médicis, 1519 – 1589 et Marie de Médicis, 1575 – 1642). La branche ainée descend de Pierre Ier de Médicis et Laurent le Magnifique occupe le pouvoir jusqu’en 1537. La branche cadette descendant de Laurent l’Ancien et représentée par Cosme Ier de Médicis accède au pouvoir en 1537. Le clan des Médicis se pose en partisans du peuple contre l’oligarchie florentine constituée de riches familles commerçantes. Cosme l’Ancien (1389 – 1464) est le fondateur de l’ascendant politique des Médicis sur Florence. S’appuyant sur les masses populaires favorables, il développe un système qui repose sur le clientélisme et place ses hommes aux postes clés. Il continue de développer sa banque qui devient la banque des rois, des papes mais aussi des riches marchands de produits de luxe et industriels. Il fut probablement l’homme le plus riche d’Europe. Ses moyens financiers considérables lui permirent d’investir dans l’architecture, la sculpture, ma peinture, les pierres précieuses et les objets d’orfèvrerie. Il ouvrit la bibliothèque laurentienne, première bibliothèque publique d’Europe. Il est à l’origine du trésor des Médicis que ses successeurs enrichiront. Son fils cadet Pierre Ier le Goutteux accède au pouvoir de 1464 à 1469. Il élimina l’opposition formée contre son pouvoir après l’échec d’un complot visant à l’éliminer. Il poursuivit l’oeuvre de mécène de son père. A sa mort, il est remplacé par son fils Laurent le Magnifique, alors âgé de vingt ans. Sous son gouvernement, Florence connaît son apogée. La ville jouit d’une grande prospérité et constitue un foyer intellectuel et artistique de premier plan. Laurent œeuvre pour le maintien de la paix entre les Etats italiens ce qui pose problème au papier Sixte IV qui souhaite élargir l’Etat pontifical notamment en Toscane. Un complot visant à éliminer Laurent et son frère cadet Julien s’élabore en secret. Ce complot lie les Pazzi, rivaux bancaires des Médicis et la papauté. En avril 1478, la conjuration des Pazzi se solde par la mort de Julien mais Laurent n’est que légèrement blessé. La répression qui s’ensuit est sanglante. La paix ne revient qu’en 1480 avec la signature d’un traité avec le roi de Naples, allié du Saint-Siège. Laurent encourage les arts et les lettres, enrichit le trésor familial mais avec des ressources financières plus limitées que celles de ces deux prédécesseurs car la banque des Médicis ne cessait de décliner du fait de l’inaptitude de Laurent à la gérer dans un contexte défavorable. Poète de talent, il contribua à faire de l’italien une langue de composition. Il s’entoura des artistes les plus en vue à l’époque : Sandro Botticelli, Léonard de Vinci, Michel-Ange. Il meurt en 1492 laissant la place à Pierre II l’Infortuné. Il considère que les Médicis ont acquis suffisamment de permanence et cesse de se soucier de l’opinion de ses soutiens. En 1494, l’intervention du roi de France Charles VIII en Italie cause la chute du gouvernement de Pierre II sur Florence. La famille est chassée de Florence.
Jusqu’en 1511, Florence traverse une période agitée pendant laquelle la république est à l’agonie. En 1512, les Médicis reviennent à Florence avec le soutien des armées espagnoles et du pape Jules, ennemis des français auxquels se sont alliés les florentins. C’est la fin de la république. Julien de Médicis devint le seigneur de Florence jusqu’à sa mort en 1516. En 1513, Giovanni, second fils de Laurent est élu pape sous le nom de Léon X. Il considère Florence comme son bien personnel et y délègue des membres de sa famille pour y faire respecter ses décisions. Clément VII, son successeur, probablement fils illégitime de Julien, frère de Laurent, fait de même et soutire de Florence les ressources dont il a besoin. A la nouvelle du sac de Rome par les troupes de Charles Quint en 1527, les florentins se débarrassent à nouveau des Médicis en chassant le cardinal Passerini, délégué du Pape pour gouverner Florence. Après la réconciliation du pape Clément VII avec l’empereur Charles Quint, les Médicis redeviennent les maîtres de Florence en 1531 mais en tant que Ducs car l’Italie a perdu son indépendance en passant sous le contrôle des impériaux. Alexandre de Médicis est le premier duc de Florence. Peu apprécié des florentins, il laisse la gestion de l’Etat à ses conseillers. Il est assassiné en 1537. C’est la fin de la branche aînée des Médicis. Cosme Ier devient le Duc de Florence. Il est le fils de Maria Salviati, petite fille de Laurent le Magnifique par sa mère Lucretia. De 1537 à sa mort en 1574, il gouverne seul. Il réussit à chasser par la négociation les troupes impériales de Toscane, fait de Florence la capitale du grand-duché de Toscane, conquiert la république de Sienne en 1555 et éloigne les oligarques de la gestion du duché (bannissement, emprisonnement, torture, amendes, spoliation des biens). Il renforce militairement et économiquement le duché. A sa mort, les ducs qui lui succèdent ne font que constater le déclin de la dynastie. A la mort de Jean-Gaston, dernier Médicis grand-duc de Toscane, le duché passe aux mains de la maison de Habsbourg-Lorraine.
La ville connaît ensuite un période de lent déclin jusqu’en 1865, date à laquelle elle devient la capitale du royaume d’Italie. Elle perd ce statut en 1870 au profit de Rome.
 
29 septembre 2023 : Lyon - Florence
En fin de soirée, départ pour Florence en bus de la compagnie Flixbus.
Nuit dans le bus.
 
30 septembre 2023 : Florence
Arrivée à Villa Costenza en début de matinée. Transfert en tram jusqu'à la gare ferroviaire de Santa Maria Novella.
Visite de la basilique di Santa Mara Novella.
Visite de la basilique di Santa Lorenzo et des chapelles Médicis.
Pause déjeuner.
Arrêt Piazza della Signoria.
Visite du Palazzo Vecchio.
Visite de la Galerie des Offices.
Visite du Duomo.
 
 
 
 
Promenade jusqu'au Ponte Vecchio.
Dîner Loggia Mercato Nuovo.
Installation à l'hôtel Casa Di Morpheo. Nuit à l'hôtel.

Basilique di Santa Maria Novella : Construite à partir de 1279 et achevée moins de cent ans plus tard, la basilique de la communauté monastique de l’ordre dominicain s’est enrichie au fil des siècles. Sa façade a été réalisée en deux temps. La partie inférieure est revêtue de marbre bicolore avec des niches, des arcs et des arcs en ogive et ses deux portes latérale de style gothique. La partie haute est revêtue de marbre blanc et vert avec un oculus intégré dans un rectangle surmonté d’un tympan. Les différents niveaux sont reliés par des volutes aux marqueteries raffinées. L’intérieur est divisé en trois nefs et est doté d’un transept flanqué de trois chapelles de chaque côté. A mi-chemin de la nef centrale, Crucifix de Giotto (env. 1290). Autels latéraux exécutés par Vasari en 1571. Derrière le maître-autel, fresques peintes par Ghirlando et ses élèves (dont le jeune Michel-Ange) entre 1485 et 1490. Chapelle Strozzi ornée des Episodes de la vie de Saint Philippe de Lippi (1487). Chapelle Grondi avec un Christ en bois de Donatello (1408). Chapelle Strozzi du Mantova avec les fresques de Di Cione (à partir de 1351) représentant le Paradis, l’Enfer et le Purgatoire tels que décrits dans la Divine Comédie de Dante et le polyptyque d’Orcagna (1357). Cloître vert avec l’Histoire de la Genèse et le Déluge. Salle capitulaire aux murs tapissés de fresques Di Bonaiuto (1365 – 1367). Réfectoire. Grand Cloître avec ses fresques de la fin du XVIème siècle. Tombeaux extérieurs de florentins illustres.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Crucifix de Giotto
 
 
Capella Strozzi di Mantova
 
 
 
Cappella di Philippo Strozzi
 
Cappella Bardi
 
Cappela Tornabuoni, maître-autel et fresques de Ghirlandaio et ses élèves
 
 
 
 
 
 
Cloître vert
 
 
Cloître des Morts
 
Cappellone degli Spagnoli (ancienne salle capitulaire) et fresques d'Andrea di Bonaiuto
 
 
Grand cloître
 
 

Basilique di San Lorenzo et Cappelle Medicee : Eglise construite en 393, agrandie vers l’an 1000 et profondément remaniée au XVème siècle grâce à la générosité des Medicis. La façade de Michel-Ange est inachevée. Intérieur de trois nefs dotées de voûtes en berceau. Au point de jonction entre la nef et le transept, la Chaire de la Passion et la Chaire de la Résurrection, deux oeuvres en bronze de Donatello, veillent sur le tombeau de Côme l’Ancien situé devant l’hôtel sous un grand disque de granit rouge. A gauche du transept, la Sagrestia Vecchia est l’œuvre de Brunelleschi avec des éléments structurels et des stucs polychromes de Donatello. Dans la coupole, ciel étoilé de Florence dans la nuit du 4 juillet 1442. Tombeau de Jean de Médicis. Les chapelles des Médicis sont accessibles depuis l’arrière de la basilique. La chapelle dei Principi date de 1604 et abrite les tombeaux de Côme Ier, François Ier et Côme III de Médicis, ducs et grands-ducs de Florence. Grand autel orné de coraux, de lapis-lazuli et de nacre. La Sagrestia Nuova est le chef d’œuvre de Michel-Ange architecte et sculpteur.Tombeaux de Julien de Médicis et de son neveu Laurent, duc d’Urbino. Au-dessus des tombeaux, allégories de la Nuit et du Jour, du Crépuscule et de l’Aurore. Cavité fermée au public dans laquelle Michel-Ange se cacha après avoir tourné le dos aux Médicis.

Piazza San Lorenzo : Monumento a Ciovanni dalle Blande Nere, condottiere (Baccio Bandellini, fin du XVIème siècle)

 

 

Chair de Donatello

 

 

 

 

 

 

 

Cloître des Chanoines

 

Cappelle Medicee

 

 

 

 

Capella dei Principi

 

 

 

 

 

Sagrestia Nuova

 

 

 

 

Piazza della Signioria : Place qui incarne le pouvoir politique depuis sa création en 1268. Statue équestre de Côme Ier, oeuvre en bronze de Jean Boulogne de 1594. Fontaine de Neptune de 1565, allégorie de la domination du grand-duché de Toscane sur les mers.

 
 
Statue équestre de Côme Ier
 
Fontaine de Neptune
 
 
 
 

Loggia dei Lanzi : Convertie en galerie d'art au XVIème siècle. Persée tenant la tête de Méduse en bronze de Benvenuto Cellini (1545 - 1554). L'Enlèvement des Sabines de Jean de Bologne (1574 - 1580).

 
Persée tenant la Tête de Méduse (Cellini, 1545 - 1554)
 
Lion (Faminio Vacca)
 
L'Enlèvement de Polyxène par Pyrrhus (Pio Fedi, 1860 - 1865)
 
Hercule en lutte contre le Centaure Nessus (Jean de Bologne, 1599)
 
Patrocle et Ménélas (2ème moitié du IIIème siècle avant JC)
 

Palazzo Vecchio : Siège du pouvoir politique pendant plus de sept siècles. La Tour di Arnolfo, mince beffroi de 94 mètres de haut et le David de Michel-Ange érigé devant l’entrée du palais sont deux emblèmes de la cité. Bâti entre 1299 et 1414 pour accueillir la signoria (gouverneur municipal) et les neuf priori (consuls tirés au sort parmi les membres des corporations). Côme Ier s’y installe en 1540 et lui donne son aspect actuel. Quatre statues imposantes trônent sur l’arendario : un lion dont une patte repose sur le blason de Florence (Donatello), Judith et Holopherne (Donatello, 1460), Hercule et Cacus (Bandinelli, 1533), David (Michel-Ange). Le portail principal débouche sur de nombreuses cours intérieures qui conduisent à la salle d’armes. Le Salone dei Cinquecento est le cœur du palais. Il accueillait le Conseil des Cinq-Cents de la République florentine après qu’il eut chassé les Médicis du pouvoir en 1494. Au siècle suivant, Côme transforme la salle en salle d’audience du peuple après en avoir confié les travaux à Vasari. Les appartements privés des ducs sont aux premiers et deuxièmes étages : quartier de Léon X, quartier des Eléments, quartier d’Eléonore, quartier des Prieurs, chapelle d’Eléonore, salle du Lys et salle des Audiences. La tour di Arnolfo est le lieu où furent emprisonnés Côme l’Ancien (1433) avant son exil et Savonarole (1498) avant son exécution. Collection de la Mezzanine avec une trentaine de peintures et de sculpture du Moyen-Âge et de la Renaissance.

 
 
 
David (Michel-Ange, copie)
 
 
Hercule et Cacus (Bandinelli, 1533)
 
 
Première Cour
 
 
Fresques de Vasari
 
 
 
 
 
 
 
Salle des Lys
 
Judith et Holoferne (Donatello)
 
 
 
Salle des Cartes Géographiques
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Chapelle d'Eléonore (Bronzino)
 
Salone dei Cinquecento
 
 
La Défaite de Pisans à San Vincenzo (Vasari)
 
 
 
 
 
 
 
Salle d'Audience
 
 
Masque funéraire de Dante
 
L'Enfant au Dauphin du Verrochio
 
 
 
 

Galerie des Offices : Elle fut le premier musée public d’Europe fondé en 1591 par le grand-duc de Toscane Ferdinand Ier de Médicis. Palais en fer à cheval construit à la demande de Côme Ier en 1560 pour réunir deux symboles de la ville : Arno et Pallazo Vecchio. Ce palais appelé Palazzo degli Uffizi (Uffizi signifiant bureaux) était initialement destiné aux magistrats et aux corporations. Dès 1584, le palais devient un lieu d’exposition. Les corridors du Ponant et du Levant constituent le noyau originel des Offices. Le musée présente les chefs d’œuvre des grands maîtres italiens Giotto, Cimabue, Botticelli, Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël mais aussi des bustes en marbre, des statues de l’époque romaine, des portraits de la famille Médicis, des œuvres provenant d’églises, de couvents dissous ou de donations privées. On doit la quasi-totalité des pièces exposées aux Médicis, grands amateurs d’art et mécènes.

 
Piazzale deggli Uffizi
 
 
 
 
 
 
Galerie du Levant
 
 
Hercule et un Centaure (Giovanni Batista Caccini, 1589)
 
 
 
 
 
 
 
L' Annonciation entre les Saints Ansan et Marguerite (Simone Martini, 1333)
 
 
Le Couronnement de la Vierge (Lorenzo Manaco, 1414) / L'adoration des Mages (Gentile da Fabriano, 1423)
 
Vierge à l'Enfant avec Saint Anne dite Sant'Anna Metterza (Masaccio, 1424)
 
 
 
Le Triomphe de la Chasteté (Pierre della Francesca, 1465 - 1472)
 
 
Portrait d'Homme avec la Médaille de Cosme l'Ancien (Botticelli, 1474)
 
 
 
Le Printemps (Botticelli, 1478 - 1482)
 
La Naissance de Vénus (Botticelli, 1484 - 1485)
 
La Calomnie d'Apelle (Botticelli, 1495)
 
La Vierge à la Grenade (Botticelli, 1487)
 
 
Salle des cartes géographiques
 
 
 
 
Corridor sur l'Arno
 
Galerie du Ponant
 
Salle Niobe
 
 
 
 
 
 
Tondi Doni (Michel-Ange, 1504)
 
 
Triptyque des Offices (Andrea Mantegna, 1463)
 
 
L'Annonciation (Léonard de Vinci, 1472 - 1475)
 
Alexandre mourrant
 
 
 
La Vierge au Charonneret (Raphaël, 1506)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vénus d'Urbin (Titien, 1538)
 
 
 
 
Tête de Médue (Caravage, 1597)
 
 
 
 

Duomo : Il s’agit de la cathédrale di Santa Maria del Fiore, monument emblématique de Florence revêtu de marbre, blanc, rose et vert, flanqué du campanile de Giotto et coiffé de la coupole de Brunelleschi. Elle a été commencée en 1247 et ses travaux se sont achevés près d’un siècle et demi plus tard. Elle mesure 153 mètres de long sur 38 mètres de large avec un transept de 90 mètres. Sa construction marie les styles gothiques et Renaissance. Façade néogothique de marbre blanc, rose et vert de 1867 après la démolition de la précédente en 1587 avec grande rosace centrale et statues de la Vierge, de saints, de pontifes et de prélats florentins. Flans de l’édifice achevés au XVème siècle avec décoration en marbre blanc, vert et rose caractérisée par sa richesse et son luxe de détails. Porte de la Mandorie (bas-relief de l’Assomption de Marie de 1414 à 1421), porte du Campanile, porte des Chanoines. A l’intérieur nef à trois vaisseaux avec une décoration Renaissance, colonnes et voûtes alternant calcaire blanc et pierre grise des XV et XVIème siècles. Vitraux, peintures équestres des monuments funéraires, portrait de Dante tenant à la main La Divine Comédie. Fresques de la coupole riches en personnages et en couleur (1572 – 1579). Sacristie, lieu où Laurent le Magnifique trouva refuge le 28 avril 1478 après qu’on eut tenté de l’assassiner. Coupole qui est située à 90 mètres au-dessus du sol et qui nécessita seize ans de travaux. Crypte avec pavement en mosaïque d’empreinte byzantine avec notamment un grand paon. Campanile aux 414 marches : tour carrée de 85 mètres construite à partir de 1334 revêtue de marbres polychromes, bas reliefs et 16 statues en marbre. Baptistère de San Giovanni.

 
 
Baptistère Saint Jean
 
Campanile de Giotto
 
 
 
Coupole de Brunelleschi
 
Porte de la Mandorie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Piazza della Repubblica : Jusqu'en 1865, c'est ici que battait le coeur de la ville puis Florence fut proclamée capitale de l'Italie et le secteur fut entièrement rasé.

 
 
 

Ponte Vecchio : Monument phare de Florence qui résiste depuis 1345 aux aléas de l’histoire et aux crues de l’Arno. Pont à trois arches bordé de boutiques de joaillerie et d’orfèvrerie. On le doit à l’architecte Neri di Fioravante. La construction du corridor de Vasari date de 1565. Quatre tours en contrôlaient l’accès. Il n’en reste qu’une après la destruction des trois autres à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 
Lungarno Generale Diaz
 
 
 
 
 
Chiesa di San Felicita
 

Loggia del Mercato Nuovo : Initialement destinée au commerce de la laine et de la soie, aujourd'hui nombreux étals de maroquinerie. Fontana del Porcellino, sculpture du début du XVIIème.

 
 
 
 
01 octobre 2023 : Florence
Petit déjeuner.
Visite du Palazzo Pitti et des jardins de Boboli.
Pause déjeuner.
Visite de la Basilique di Santa Croce.
Visite de la Gallaria dell'Academia.
Arrêt au Tabernacolo delle Fonticine.
Visite du Mercato Centrale.
Retour à Villa Costanza.
En début de soirée, départ pour Lyon en bus de la compagnie BlaBla Car.
Nuit dans le bus.

Palais Pitti et jardin de Boboli : Palais voulu par Luca Pitti qui chargea Brunelleschi de le construire à partir de 1448. A la suite d’un revers de fortune, il fut contraint de le vendre à ses rivaux les Médicis. Il devint la résidence de la maison de Savoie lorsque Florence devint la capitale du royaume d’Italie en 1865. Il abrite une collection d’art et trois musées. La Galleria Palatina renferme une collection d’art du XVIème au XVIIIème siècle avec des œuvres de Botticelli, Raphaël, le Caravage et Giorgione. Galerie d’art moderne, galerie des costumes, trésor des Grands-Ducs, appartements royaux et impériaux. Les jardins de Boboli sont des jardins à l’italienne conçus au milieu du XVIème siècle : statues, allées, pelouses, bassins, fontaines, obélisque, amphithéâtre.

 
 
 
 
Bustes de Côme Ier
 
Galleria Palatina
 
 
 
 
 
 
 
Tondo Bartolini (Fra Filippo Lippi, 1450 environ)
 
Salle d'Ulysse
 
 
Salle du Poële
 
 
 
 
 
 
Salle de Saturne (fresque de Ciro Ferri)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Salon vert
 
 
 
 
Appartements royaux et impériaux du XIXème siècle
 
Buste de Napoléon Ier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Buste de Berlioz
 
Statue de Victor Hugo
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

Jardins de Boboli

 

Amphithéâtre

 

Fontaine de Neptune / Statue de l'Abondance

 

Il Casino del Cavaliere / Singes en bronze

 

 

 

Allée des Cyprés

 

 

Petite Île

 

Fontana dell'Oceano

 

 

 

 

Lemon House

 

 

Basilique di Santa Croce : Basilique franciscaine. Façade néogothique en marbre. Intérieur austère avec dans la nef, les tombeaux de Michel-Ange, Galilée et Machiavel et le cénotaphe de Dante. Fresques de Giotto et de son école. Six chapelles ornées de fresques. Sacristie du XIVème siècle dominée par une fresque de Taddeo Gaddi. Elle renferme aussi plusieurs reliques de Saint François d’Assise. Chapelle des Pazzi avec coupole centrale décorée de céramiques vernissées de Luca Della Robbia.

 
Statue de Dante
 
 
 
 
 
Plaque Léonard de Vinci
 
 
 
Tombe de Galilée
 
 
Tombe de Michel-Ange / Cénotaphe de Dante Alighieri
 
Chair
 
Tombe de Vittorio Alfieri (dramaturge, philosophe, écrivain et poète, 1749 - 1803)
 
Tombe de Niccolo Machiavelli
 
 
A gauche, tombe de Gioachino Rossini (compositeur italien, 1792 - 1868)
 
Tombe de Ugo Fascolo (écrivain et poète, 1778 - 1827)
 
 
 
 
Descente de la Croix (Bronzino) / Descente du Christ dans les Limbes (Bronzino)
 
 
 
 
 
 
 
,
 
Pietà (Libero Andreotti)
 
 
Premier cloître
 
Chapelle Pazzi
 
Second cloître
 
Réfectoire
 
 
 
Piazza di Santa Croce

 

Piazza dei Ciompi : Place avec Loggia del Pesce soutenue par neuf arcs et décorées de médaillons en céramique représentant des poissons et des créatures marines (Vasari, 1567).

 
 
Galleria dell’Accademia : Musée créé à la fin du XVIIIème siècle pour abriter l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la Renaissance : le David de Michel-Ange érigé sur un piédestal au bout de la Galleria dei Prigioni. Statues inachevées de Michel-Ange telles que les Prigioni (Esclaves) qui auraient dû orner le monument funéraire du pape Jules II. L’Enlèvement des Sabines de Jean Bologne, Déposition de la Croix de Lippi et Le Pérugin (1504 – 1507), Pala di Vallombrosa et L’Assomption de la Vierge de Le Pérugin, La Madonna del Mare attribuée à Boticelli, La Thébaïade d’Ucello (1460).
 
L'Enlèvement des Sabines (Jean de Bologne)
 
 
 
Saint Etienne entre les Saints Jacob et Pierre (Ghirlandaio, 1493)
 
Collection d'instruments de musique
 
 
Salle du Colosse
 
 
 
 
Crocifisso Sagomato (Bernardo Daddi, XIVème siècle)
 
 
Polyptyque de Giovanni del Biondo (1380 - 1385)
 
Polyptyque du Couronnement de la Vierge (Giovanni dal Ponte)
 
Galleria dei Prigioni
Jeune Esclave / Esclave s'éveillant / -
 
Atlas / Pietà Pallestrina
 
David
 
 
 
 
 

Tabernacolo delle Fonticine : Tabernacle en terre cuite émaillée représentant la Vierge à l'Enfant parmi les Saints (1522, Giovanni Della Robia) qui domine une vasque en marbre.

 
Mercato Centrale
 
 
02 octobre 2023 : Florence - Lyon.
Arrivée à Lyon en début de matinée.