Circuit Milan, Padoue, Venise et Turin (du 17 au 20 octobre 2024)
 
17 octobre 2024 : ANNONAY - MILAN - PADOUE
Tôt le matin, route vers Milan.
Visite du Duomo avec accès à la terrasse.
Visite de la Pinacotheca Ambrosiana.
Déjeuner.
Promenade dans le centre ville, arrêt au Castello Sforzesco puis promenade dans le Parco Sempione.
Visite de la Basilica Sant'Ambrogio.
Arrêt dans la Galleria Vittorio Emmanuele II.
Route vers Padoue.
Arrivée en début de soirée.
Installation à l'hôtel "Terme Posta Padova".
Dîner.
Nuit à l'hôtel.
 
Milan est une ville d’Italie située au nord du pays à proximité des Alpes.
Chef-lieu de la Lombardie, région située au milieu de la plaine du Pô.
Altitude = 102 à 147 mètres.
Climat de type continental humide à étés chauds.
Population = Près de 1.4 million d’habitants (2022). Deuxième ville d’Italie en nombre d’habitants.
Cœeur industriel, commercial, financier et universitaire de l’Italie. Siège de la Bourse italienne.
Mode, finance, design et tourisme. Destination touristique majeure avec près de deux millions de touristes chaque année.
Sport = Football avec Inter Milan et AC Milan.
Fondée en 590 avant JC par une tribu celtique appartenant au groupe des Insubres, elle a été conquise par les Romains en 222 avant JC. Capitale de l’Empire romain d’Occident de 286 à 402, lieu majeur du christianisme, Milan est gouvernée par des comtes puis par la famille Visconti qui en font l’une des places financières les plus importantes du Moyen-Âge. De 1395 à 1796, la ville forme le Duché de Milan et est le fief du Saint-Empire romain germanique successivement sous la domination de la France, des Habsbourg d’Espagne et de l’Autriche. Elle rejoint le royaume d’Italie en 1859. Ville industrielle au début du XXème siècle, elle est en grande partie détruite durant la Seconde Guerre mondiale et devient le centre de la Résistance italienne. Depuis, Milan connaît une explosion démographique et économique.
 
Piazza del Duomo
 
Duomo : Cathédrale de style gothique tardif qui est la troisième d’Europe après Saint-Pierre de Rome et Notre-Dame-du-Siège de Séville. Sa construction a commencé en 1386 pour se terminer seulement en 1965 comme en témoignent les différents styles baroque (XVIIème siècle) et néogothique (XIXème siècle). Extérieur riche avec 135 flèches, intérieur austère aux espaces immenses (148 mètres de longueur, 91 mètres de largeur, nef divisée en cinq travées, 52 piliers de 3.5 mètres de diamètre et 25 mètres de hauteur, 3400 statues témoignage de six siècles d’histoire et plus de 700 figures de hauts-reliefs). Toit-terrasse avec panorama sur la ville et les Alpes et 2245 statues de marbre blanc. Galerie de la grande flèche sous la statue de la Madonnina (1774).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Statue de la Madonnina
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Chiesa San Sebastiano
 
 
Pinacoteca Ambrosiana : Palais qui abrite l’une des plus fameuses pinacothèque privées d’Italie avec des oeuvres de Léonard de Vinci (Le Portrait de Musicien, codex atlanticus rassemblant tous ses projets et des croquis, Le Caravage (La Corbeille de Fruit), Bruegel (Le Feu et l’Eau), Raphaël (carton préparatoire de l’Ecole d’Athènes, fresque du Vatican) …
 
 
 
Corbeille de Fruits, Caravage
 
 
 
Madone du Pavillon, Botticelli
 
 
Madone des Tours, Bramantino
 
Adoration des Mages, Titien
 
 
Carton pour l'Ecole d'Athènes, Raphaël
 
 
Vase des Fleurs, Brueghel
 
 
 
 
Cour des Spiriti Magni
 
 
 
Salle de l'Exèdre
 
 
 
 
 
Enfermés dehors de l'Ecole, Emilio Longoni
 
 
 
 
Portrait de Musicien, Léonard de Vinci
 
Sala Federiciana
 
Codex Atlanticus
 
 
 
Crypte Saint Sépulcre
 
 
 
 
Piazza dei Affari
 
Castello Sforzesco : Quadrilatère en brique de 200 mètres de côté, résidence des Sforza, ducs de Milan, restaurée et en partie reconstruite à la fin du XIXème siècle. Entrée surmontée d’une grande tour de 1452, le palais abrite plusieurs musées.
 
 
 
 
 
 
Parco Sempione
 
 
 
Basilica du Sant’Ambrogio : Edifice romano-lombard des XI et XIIème siècles qui fut la première basilique de Milan, fondée en 379 par l’évêque Ambroise, saint patron de la ville. Atrium rectangulaire bordé de portiques, façade flanquée de deux campaniles, trois nefs, intérieur somptueux (magnifique pupitre romano-byzantin du XIIème siècle, maître-autel carolingien du XIIème siècle richement décoré, mosaïques paléochrétiennes or et azur du Vème siècle, chapelle San Vittore in Ciel d’Oro, jardin avec portique réalisé par Bramante en 1492, crypte qui conserve les restes des saints Ambroise, Gervais et Protais.
 
 
 
 
 
 
 
Léonard de Vinci, Piazza della Scala
 
 
Galleria Vittorio Emanuele II : Après le Duomo et la Scala, monument le plus emblématique de Milan. Elle relie la piazza del Duomo au célèbre théâtre et abrite 1878 boutiques, cafés et restaurants. Deux allées transversales de 196 et 105 mètres de longueur (largeur = 14 mètres, hauteur = 32 mètres) croisent l’allée centrale sur une place octogonale avec sa coupole en verre de 47 mètres. Mosaïques représentant l’Art, l’Agriculture, la Science, l’Industrie et les quatre continents. Au sol, les douze signes du zodiaque.
 
 
 
 
 
 
17 octobre 2004 : PADOUE
Petit déjeuner.
Visite de la Cappela degli Scrovegni puis du Musei Civici agli Eremitani.
Déjeuner.
Visite du Palazzo della Ragione.
Visite de la Basilica del Santo.
Arrêt à Pratto della Valle.
Visite de la Villa Pisani.
Promenade dans le centre ville de Padoue.
Dîner.
Nuit à l'hôtel.
 
Padoue est une ville italienne de la région de la Vénétie située dans la plaine du Pô à moins de 40 kilomètres de Venise.
Altitude = 12 mètres.
Superficie = 93 km².
Population = Près de 207 000 habitants (2023).
Padoue est l’une des villes les plus anciennes d’Italie qui aurait été fondée en 1183 avant JC par des troyens. Dans l’Antiquité, c’est une cité vénète de la plaine du Pô. Elle s’allie à Rome. Vers 49 avant JC, Padoue devient municipalité romaine et ses habitants deviennent des citoyens romains. La ville, riche et puissante, connaît son premier âge d’or. Elle est saccagée par les huns d’Attila en 450. Elle est tour à tour goth, byzantine, goth, lombarde avant de passer sous l’influence des francs. Ses habitants fuient vers les îles de la lagune qui deviendront Venise. La ville est pillée par les hongrois en 899. Vers l’an 1000, les citoyens de Padoue se dotent d’une organisation politique avec deux assemblées, l’une législative, l’autre exécutive. Elle s’affranchit ainsi du pouvoir des évêques-comtes qui dirigent la ville. La ville connaît un certain renouveau quand des conflits éclatent avec ses voisins que sont Vicence et Venise. L’Université est fondée en 1222. On y enseigne le droit civil et canonique et la théologie. Après 1399, émerge de nouvelles disciplines : astronomie, dialectique, philosophie, grammaire, médecine et rhétorique. Copernic et Galilée fréquentèrent cet établissement. Galilée y enseigna de 1592 à 1610. Son jardin botanique devient une référence mondiale en termes de science botanique.
A partir de 1250, la ville connaît alors une période de calme et de prospérité. En 1311, la ville tombe sous la domination des seigneurs de Vérone avant de s’en libérer en 1318. Elle est dirigée presque continuellement par la famille de Carrara qui doit laisser la place face aux puissances montantes de la république de Venise et des Visconsi. Padoue est intégrée, de 1405 à 1797, dans les Domaines vénitiens de la Terre ferme. La ville est fortifiée. Cette période constitue un deuxième âge d’or. En 1797, la république de Venise disparaît et Padoue est cédée à l’Empire autrichien jusqu’à l’institution par Napoléon d’un royaume d’Italie dont Padoue fait partie. A la chute de l’empereur, Padoue rejoint le royaume de Lombardie-Vénétie, composante de l’Empire autrichien. Pendant cette période, commence le développement industriel de la ville.
En 1866, Padoue devient italienne. La ville continue de prospérer grâce à son industrie, son marché agricole et son université. C’est aussi une ville de garnison.
En 1915, lorsque l’Italie entre dans la Grande Guerre, Padoue est choisie comme centre de commandement principal de l’armée italienne mais, après la défaite de la bataille de Caporetto, Padoue est à portée de l’artillerie autrichienne et est bombardée à plusieurs reprises. Fin octobre 1918, les lignes autrichiennes sont enfoncées et c’est à Padoue que l’armistice avec l’Autriche-Hongrie est signé le 3 novembre 1918.
Après la guerre, la ville connaît des grèves et des affrontements. Des usines sont occupées par les grévistes qui souhaitent une révolution socialiste. D’autres se tournent vers le fascisme. Padoue est le lieu d’un des plus grands rassemblements de masse fasciste, avec près de 300 000 personnes qui viennent écouter un discours de Mussolini.
Après la défaite de l’état fasciste en septembre 1943, Padoue est occupée par les nazis. La ville est bombardée à plusieurs reprises par l’aviation alliée. Le 28 avril 1945, la ville est libérée.
Après la guerre, Padoue se développe rapidement et une zone industrielle est créée en 1946. Depuis sa création, elle est en continuelle expansion, accueille plus de 1 300 entreprises et emploie 50 000 personnes. On y trouve le plus grand Interporto multimodale d’Italie et l’un des plus importants d’Europe.
 
Cappella degli Scrovegni : Dans cette chapelle, de 1303 à 1305, Giotto exécuta un ensemble de 39 fresques. Elles évoquent la vie de la Vierge, celle du Christ et le Jugement dernier.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Musei Civici agli Eremitani : Musées municipaux aménagés dans l'ancien couvent des Ermites. Ils présentent des peintures vénitienne du XIV au XVIIIème siècle et des sections dédiées à l'archéologie et à la numismatique.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Portrait d'un jeune Sénateur, Giovanni Bellini
 
Madone et des Saints, Bonifazio de' Pitati
 
Le Crist et la Femme de Zébédée, Bottega di Paolo Veronese
 
Portrait d'un jeune inconnu, Pittore Veneto
 
 
 
 
 
Crucifix, Giotto
 
 
 
Vierge à l'Enfant sur le Trône entre les Saints Pierre et Sébastien, Pietre Paolo Agabati
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Madeleine Pénitente, Giovanni Bonnaza / Madelaine Pénitante, Antonio Canova
 
Le Fermier Philisophe, Pietro Danieletti
 
Automne, Antonio Dizziani
 
Ecce Homo, Francesco Solimena
 
Chiesa dei Santi Filippo e Giacomo agli Eretimani
 
 
 
 
Palazzo della Ragione : Ancien palais communal édifié en 1218 et 1219 avec une loggia aux colonnes en marbre rosé de Vérone. A l’étage, salone de 80 mètres de long par 27 mètres de large avec une fresque représentant le zodiaque. Cheval modelé au XVème siècle, pendule de Foucault.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Basilica del Santo : Basilique dédiée à Saint Antoine (1195 – 1231) qui ne vécut à Padoue que les derniers mois de sa vie. La basilique mêle plusieurs styles : Coupoles lui conférant un air byzantin, façade romane, toitures et clochers gothiques.Intérieur immense avec le tombeau du Saint de Style Renaissance, des peintures murales du XIVème siècle (Légende de Saint Jacques et Crucifixion), le maître-autel qui est une oeuvre majeure de Donatello et la chapelle de la Madonna Mora.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Villas de la Brenta : Luxueuses résidences secondaires le long de la Brenta entre Padoue et Venise construites à partir le XVème siècle. La villa Pisani, 114ème doge de Venise, est une villa néoclassique de 114 pièces. Ses salons sont décorés de fresques dont la Gloria della Famiglia Pisani qui orne le plafond de la salle de bal. Cette villa a accueilli Napoléon, Vittorio Emmanuele II, Mussolini et Hitler. Son immense parc est orné de caprices du XVIIIème siècle et d’un labyrinthe de verdure.
 
 
Villa Pisani
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Salle de bal
 
 
Labyrinthe
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Basilica cattedrale Santa Maria Assunta
 
 
Piazza dei Segnori
 
 
Pratto della Valle
 
 
19 octobre 2024 : VENISE
Petit déjeuner.
Départ en train pour Venise.
Visite de la Chiesa degli Scalzi.
Descente du Grand Canal en bateau.
Arrêt au Giardini ex Reali.
Arrêt place Saint Marc.
Arrêt au pont des Soupirs.
Visite de la Basilique Saint Marc.
Visite du Palais des Doges.
Déjeuner.
Visite du musée Correr.
Promenade dans les ruelles de Venise.
 
 
 
Traversée du Grand Canal en gondole.
Visite de la Basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari.
Arrêt au Pont du Rialto puis au marché du Rialto.
Retour en train.
Dîner.
Nuit à l'hôtel.
 
Venise est une ville côtière du nord-est de l’Italie sur les rives de la mer Adriatique. Elle forme un ensemble de 121 petites îles séparées par un réseau de 177 canaux et reliées par 455 ponts.
41 317 hectares dont 25 302 hectares constitués de lagunes.
Capitale de la région de la Vénétie.
Ville inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO appelée aussi la Cité des Doges, la Sérénissime, la Reine de l’Adriatique ...
Son nom provient du peuple qui habitait la région avant le Xème siècle, les Vénètes.
Climat = Type continental humide avec étés chauds.
Population = Près de 262 000 habitants (2024).
Fondée peu après 568 par des réfugiés fuyant l’invasion lombarde, elle fut la capitale pendant onze siècle (697 – 1797), de la république de Venise. Durant le Moyen-Âge et la Renaissance, Venise est une grande puissance maritime, à l’origine de la Quatrième croisade et victorieuse lors de la bataille de Lépante en 1571 contre l’Empire ottoman. Grâce à Marco Polo, initiateur des liens avec l’Asie et le Proche-Orient, elle devient l’une des principales places commerciales d’Europe (soie, céréales, épices). Elle est aussi un centre culturel majeur du XIIIème à la fin du XVIIème siècle (Titien, Véronèse, Le Tintoret, Goldoni et Vivaldi).
Economie très largement basée sur le tourisme (30 millions de touristes par an). Transport avec un port qui est l’un des plus importants d’Italie (30 millions de tonnes de marchandises en transit, 1 700 000 passagers en 2014).
Ville menacée par le tourisme et les risques de submersion (montée des eaux et affaissement des sols) à tel point que le centre du patrimoine mondial recommande son inscription sur la liste du patrimoine mondial en péril.
 
Chiesa degli Scalzi : L'église et le couvent ont été construit en 1648 avant d'être démolie puis reconstruite en 1656. Elle a subi une rénovation majeure entre 1853 et 1862 par les autrichiens. Façade de style baroque vénitien final de 1672 à 1680. Nef unique avec deux hapelles latérales, choeur doté d'un dôme, intérieur richement décoré de marbres polychrome.
 
 
 
Grand Canal : Quatre kilomètres de long, cinquante mètres de large. Il est bordé de palais et de belles demeures, est enjambé par trois ponts historiques (degli Scalzi, Rialto et dell’Accademia) et par un pont plus récent (ponte de la Costituzione qui a suscité beaucoup de polémiques). Dès le XIIIème siècle, les familles les plus fortunées s’établissent sur le Grand Canal qui offrait toutes les facilités pour le commerce. Il en résulte une centaine de palais de tous styles architecturaux sur une période de 500 ans. Les palais sont constitués d’un rez-de-chaussée qui occupe toute la surface du bâtiment, d’un ponton signalé par des jalons colorés et frappés du blason familial, d’une façade composée d’un portique pour décharger les navires et de deux petites tours, d’un entrepôt et d’un lieu d’hébergement (fundaco), d’un entresol constitué des bureaux et de petits salons, d’un premier étage (piano nobile) organisé autour d’un hall richement décoré (portego) avec de larges fenêtres qui allègent la construction et font entrer la lumière.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ponte di Rialto : Pont en pierres d’Istrie du début du XVIème siècle et terminé en 1591, pont à arche unique de 48 mètres de long, 22 mètres de large et 7,5 mètres de haut qui repose sur deux plateformes soutenues par six mille pilotis, trois rampes d’escaliers, double rangée de boutiques.
 
 
 
Pont des Soupirs : Construit vers 1602, il reliait les salles des juges du palais des Doges aux prisons. Nom actuel attribué par les romantiques au XIXème siècle.
 
 
San Marco : Cœur historique de VENISE constituant un ensemble architectural unique.
 
Giardini ex Reali
 
 
Campanile : Construction qui remonte au IXème siècle mais qui prit sa forme actuelle au XVIème siècle. Haut de 98 mètres, il fut entièrement reconstitué après son effondrement sur lui-même en juillet 1902. Les cinq cloches annonçaient le début et la fin des réunions du gouvernement ainsi que les exécutions capitales.
 
 
Torre dell’Orologio : Tour construite en 1496 à laquelle s’ajoutent deux parties latérales en 1506 et une terrasse en 1755. L’horloge indique l’heure, les phases de la Lune, la course du soleil par rapport aux signes du zodiaque et les saisons. Au sommet de la tour, lion, emblème de Venise et, de part et d’autre de la cloche, les Maures qui frappent les heures à l’aide de maillets.
 
 
Basilica San Marco : Joyau de Venise. Edifiée au XIème siècle après l’incendie d’un premier bâtiment en bois du IXème siècle construit pour accueillir les reliques de Saint Marc. Forme de croix grecque sur le modèle des églises orientales. Ajout, à partir du XIIème siècle, de plaques de marbre et de matériaux précieux issus de pillages successifs. L’édifice initialement en brique, s’est enrichi en mélangeant différents styles : byzantin, gothique, Renaissance, … Façade percée de cinq portails ornés de mosaïques (quatre mosaïques retraçant l’arrivée du corps de Saint Marc à Venise, la cinquième la plus à gauche représente la « Translation du corps de Saint Marc » avec la basilique telle qu’elle était au XIIIème siècle). Le portail central présente trois arcs dont les bas-reliefs du XIIIème siècle avec les mois, les signes du zodiaque et les treize corps de métiers traditionnels. L’étage supérieur de la façade est constitué d’une terrasse d’où le doge de VENISE assistait aux évènements importants organisés sur la place. Au centre de la terrasse, se dressent quatre chevaux de bronze. Ils proviennent de Constantinople (Quatrième croisade, 1203), ont été volés en 1797 par Bonaparte pour orner l’Arc de Triomphe avant d’être restitués en 1815. Façade nord avec porta dei Fiori surmontée d’une Nativité. Façade sud avec deux pilastres de marbre dits pilastres « de Saint Jean d’Acre » qui proviennent en réalité de Constantinople, une « pierre du ban » d’où l’on proclamer les décrets et les lois et groupe de Tétrarques sculptés au IVème siècle dans un bloc de porphyre rouge. Narthex avec un ensemble de mosaïques évoquant l’Ancien Testament. Intérieur couvert de mosaïques sur fond d’or et de marbres rares. Derrière l’autel, retable d’or, de pierres précieuses et d’émaux, ouvrage d’orfèvrerie de 3,45 mètres sur 1,40 mètre commandé en 976 représentant la vie de Jésus et de Saint Marc.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Palazzo Ducale : Chef d’œuvre du gothique vénitien. A la fois résidence du doge et bureaux des organes politiques et judiciaires de l’Etat. Porte del Frumento, cour intérieure avec une aile Renaissance, façade de l’Horloge et puits aux margelles de bronze. L’escalier de droite permet d’atteindre les loges, dentelles de piliers qui donnent sur la cour intérieure, « gueule de lion » encastrées dans le mur. Escalier d’Or qui conduit aux appartements du doge et aux salles institutionnelles. Vestibule avec La Justice offrant Balance et Epée au Doge du Tintoret. Salle des Quatre Portes : première salle d’attente, peinture de Vincentino présentant l’accueil d’Henri III en 1574. Salle de l’Anticollège : deuxième salle d’attente, monumentale cheminée entourée de toiles du Tintoret et de Véronèse dont l’Enlèvement d’Europe très lumineuse. Salle du Collège : salle de réception des ambassadeurs par le doge, toiles du Tintoret et de Véronèse dont La Victoire de Lépante contre les Turcs. Salle du sénat : assemblée de 120 sénateurs élus qui détenait le pouvoir législatif, salle baroque avec plafond sculpté et doré, deux horloges. Salle du Conseil des Dix : 17 conseillers qui détenaient le pouvoir judiciaire et pouvaient révoquer le gouvernement et le doge, toiles de Véronèse et de Zelotti. Salle de la Porte Tambour : porte d’angle surmontée d’une statue de la Justice). Armurerie. Salle de la Quarantia Civil Vecchia. Salle du Grand Conseil : parlement ayant compté plus de 1 000 membres au XVIème siècle, plus vaste salle du palais avec 50 mètres de long et 25 mètres de large, plusieurs œuvres du Tintoret, de Palma le Jeune, de Véronèse et de Bassano, Le Paradis, toile du Tintoret de 1590 qui constitue probablement la plus grande huile sur toile au monde avec 22 mètres sur 7 mètres, frise avec le portrait des 120 doges. Salle du Scrutino : batailles et victoires de Venise, peinture Le Jugement Dernier de Palma Le Jeune. Prigioni Nuove : prison accessible par le couloir intérieur du Pont des Soupirs, ensemble de geôles. Escalier des Géants, lieu de l’intronisation des doges avec Mars et Neptune illustrant l’origine de la richesse de Venise placée sous la protection de Saint Marc. Porta della Carta avec ses statues des vertus.
 
Porta della Carta
 
Cour intérieure
 
 
Escalier des Géants
 
 
 
Scala d'Oro
 
 
Salle du Collège
 
 
 
 
Salle du Conseil des Dix
 
 
 
Salle de la Porte Tambour
 
Armurerie
 
Salle de la Quarantia Civil Vecchia
 
 
Salle du Grand Conseil
 
Le Paradis, Le Tintoret
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Museo Cover, Museo archeologico et Biblioteca Marciana : Trois musées, près de cinquante salles.
Musée Corer (du nom du donateur vénitien qui a donné ses collections en 1830) : Premier étage : salles impériales (salle de bal, appartements de l’impératrice Sissi qui y séjourna pendant quelques mois, meubles de style Empire ou néobaroque, lustres de Murano, tapisserie rouge et or), salles dédiées au sculpteur Canova, salles dédiées à la civilisation vénitienne (bibliothèque en noyer du XVIIème siècle, mappemondes anciennes, maquettes de bateaux, grandes lanternes qui étaient placées à la proue des galères, globes terrestres et célestes du XVIIème siècle), salles de la Wunderkammer (riche collection de peintures, de tapisseries, de coffrets en ivoire, de statues, de reliquaires, de bijoux et de camées, dent de narval sculptée représentant l’arbre de Jessé, carte de Venise de 1500, « Venise à vol d’oiseau » de Jacopo de’ Barbari). Second étage : Pinacothèque présentant des œuvres de la peinture vénitienne depuis la fin du XIIIème siècle jusqu’au XVIème siècle.
Musée archéologique : Statues des périodes hellénistique et romaine, objets égyptiens, cratères de la période étrusque, céramique attique, collection de bijoux. Salle conservant un petit reliquaire en ivoire et corne sculptée du Vème siècle provenant de Pula en Croatie.
Bioblioteca Nazionale Marciana : Construite au XVIème siècle. Bibliothèque Sansovinienne avec plafonds ornés de grotesques sur fond d’or réalisés par Véronèse et Bernardo Strozzi, murs peints par Tintoret, deux Véronèse de part et d’autre de la porte monumentale.
Vestibule aménagé comme un forum antique, musée statutaire surmonté d’un plafond peint par Titien. Salles du fond avec mappemonde de Fra Mauro de 1450 représentant le monde du XVème siècle.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'Adoration des Mages, Bruegel le Jeune
 
Portrait d'un Jeune Saint Couronné de Laurier, Givanni Bellini
 
 
 
 
 
 
Eglise Santa Maria Gloriosa dei Frari : Eglise édifiée par les franciscains à partir de 1231 et reconstruite plusieurs fois. Campanile de 70 mètres de haut. A l’intérieur, vaisseau à trois nefs, scandé de douze colonnes et coiffé de poutres. Nécropole des grands noms vénitiens, tombeau de Titien, tombeau de Canova, tombeau du doge Giovanni Pesaro, tombe du compositeur Monteverdi. Elle présente les plus grands chefs d’œuvre de Venise, retable Madonna di Ca’ Pesaro, Assomption de Titien. 124 stalles sculptées dans le chœur de 1468.
 
Présentation
 
Monument à Titien
 
Monument à Canova / Monument au Doge Giovanni Pesaro
 
L'assomption, Le Titien
 
 
Saint Michel / La Madone de Ca'Pesaro
 
 
20 octobre 2024 : PADOUE - TURIN - ANNONAY
Petit déjeuner.
Départ pour Turin.
Promenade de le centre historique.
Visite de la cathédrale.
Déjeuner.
Visite du Santuario Balisilica della Consolata.
Trajet retour vers Annonay.
 
Turin est une ville italienne, capitale de la région du Piémont. Elle a été la capitale des Etats de Savoie de 1563 à 1713, du royaume de Sicile de 1713 à 1720, du royaume de Sardaigne de 1720 à 1861 et du royaume d’Italie de 1861 à 1865.
Ville traversée par le Pô.
Population = Près de 843 000 habitants (2023).
Economie = L’un des poumon économique de l’Italie depuis les années de l’après-guerre (automobile, micro-informatique, construction ferroviaire, assurances, banques, transport routiers, mode et textile, industrie agro-alimentaire).
Taurasia, actuelle Turin, fut fondée par une population celte, les Taurins, fidèle au culte du taureau et alliée de Rome. En 218 avant JC, elle lutte courageusement pendant trois jours aux attaques du carthaginois Hannibal avant de céder. Au Ier siècle avant JC, elle devient « Augusta Taurinorum » et sert de poste militaire le long de la Via Augusta. Après la chute de l’Empire romain d’Occident, Turin est intégrée au Royaume ostrogoth puis au Royaume des Lombards. En 943, le traité de Verdun l’a place dans le Royaume de Bourgogne ce qui marque le début de l’indépendance de la ville. Au Moyen-Âge, Turin devient le siège de la maison de Savoie, une famille noble qui a joué un rôle majeur dans l’histoire de l’Italie. En 1480, sa cathédrale est construite. Elle accueille le Saint Suaire, le linceul du Christ à partir de 1578. En 1563, Turin devient la capitale du duché de Savoie à la place de Chambéry. En 1706, lors de la guerre de Succession d’Espagne, la ville résiste à l’assaut français. Pendant la période baroque, on construit la basilique de Superga ainsi que de nombreuses autres églises. Le Palais royal est transformé en style baroque. Le Teatro Regio, l’un des plus anciens théâtres d’opéra d’Italie, devient un lieu important pour les performances musicales. Turin joue un rôle central dans le processus d’unification de l’Italie au XIXème siècke. On y signe la première version de la Constitution italienne de 1848. Elle devient la capitale du Royaume d’Italie en 1861. Au XIXème siècle, elle devient un important centre industriel.
 
Porte palatine
 
 
Cattedrale : Dédiée à Saint Jean-Baptiste, elle date du XVème siècle. De style Renaissance, elle abrite des chapelles luxueusement ornées. Celle du Saint Swépulcre a été édifiée par Guarini. Elle renferme sous une cloche stérile le Saint-Suaire, morceau de lin où se dessine un corps d’homme confié aux ducs de Savoie au XVIème siècle. Il est désigné par l’Eglise comme le linceul du Christ après sa crucifixion. Il s’agirait en fait d’un tissu venu d’Orient qui ne daterait que du XIIIème siècle.
 
 
 
 
 
 
 
 
La Cène, copie de l'oeuvre de Léonard de Vinci (Milan)
 
Santuario Basilica della Consolata : Eglise plusieurs fois remaniée notamment par Guarino Guarini qui en fait un édifice les plus fascinant du baroque Italien. Elle est constituée d’un ensemble d’ovales descendant par paliers jusqu’à la crypte. Au point le plus haut constitue le choeur. Cet édifice est un exemple de l’art de l’illusion cher à son créateur.