Circuit Milan, Padoue, Venise, Vérone, Sirmione et lac de Garde, Bergame (du 15 au 18 octobre 2025)
 
15 mai 2025 : ANNONAY - MILAN - PADOUE
Tôt le matin, route vers Milan.
Promenade autour de la Plazza del Duomo.
Visite de la Pinacotheca di Brera.
Déjeuner.
Promenade dans le centre ville, arrêt à la Galleria Vittorio Emanuele II, au Castello Sforzesco puis à San Maurizio Al Monasteo Maggiore.
Route vers Padoue.
Arrivée en fin d'après-midi.
Promenade dans le centre de Padoue.
Dîner
Installation à l'hôtel "Terme Posta Padova".
Nuit à l'hôtel.
 
Milan est une ville d’Italie située au nord du pays à proximité des Alpes.
Chef-lieu de la Lombardie, région située au milieu de la plaine du Pô.
Altitude = 102 à 147 mètres.
Climat de type continental humide à étés chauds.
Population = Près de 1.4 million d’habitants (2022). Deuxième ville d’Italie en nombre d’habitants.
Cœeur industriel, commercial, financier et universitaire de l’Italie. Siège de la Bourse italienne.
Mode, finance, design et tourisme. Destination touristique majeure avec près de deux millions de touristes chaque année.
Sport = Football avec Inter Milan et AC Milan.
Fondée en 590 avant JC par une tribu celtique appartenant au groupe des Insubres, elle a été conquise par les Romains en 222 avant JC. Capitale de l’Empire romain d’Occident de 286 à 402, lieu majeur du christianisme, Milan est gouvernée par des comtes puis par la famille Visconti qui en font l’une des places financières les plus importantes du Moyen-Âge. De 1395 à 1796, la ville forme le Duché de Milan et est le fief du Saint-Empire romain germanique successivement sous la domination de la France, des Habsbourg d’Espagne et de l’Autriche. Elle rejoint le royaume d’Italie en 1859. Ville industrielle au début du XXème siècle, elle est en grande partie détruite durant la Seconde Guerre mondiale et devient le centre de la Résistance italienne. Depuis, Milan connaît une explosion démographique et économique.
 
Duomo
 
Piazza del Duomo
 
Piazza della Scala
 
 
Pinacoteca di Brera : Musée inauguré en 1809 dans lequel Napoléon rassembla tous les chefs d'oeuvre confisqué durant sa conquête de l'Ialie du Nord. Il présente la plus importante collection de peintures de l'école vénitienne, du XIV au XVIème siècle en dehors de Venise elle-même.
 
 
 
Fresque de la chapelle de San Giuseppe à Santa Maria della Pace, Bernardino Luini / Chapelle de Santa Catarina e Sant Anbogio, fin du XIVème siècle
 
 
La Crucifixion, Bramante, 1503 - 1511
 
La Nativité avec Saint Mathias, Saint Francis, Alberto di Villa d'Ogna et un donateur, Giulio Campi, 1529
 
Martyre de Sainte Catherine de Sienne, Gaudenzio Ferrari, 1540
 
Portyrait d'un homme avec un oeillet dans une main et une poignée d'épée dans l'autre, Bernardino Campi, 1560
 
 
Madone au buisson de roses, Bernardino Luini, vers 1500 - 1510
 
Hiomme avec une masse, Bramante, 1486
 
Vierge à l'Enfant, des anges, des dignitaires et la famille de Ludovico II Moro, Giovan Angelo Mirofoli, 1495
 
Saint Pierre sur le Trône avec Saint Jean Baptiste et Saint Paul, Cima da Conegliano, 1515 - 1516
 
Saint Marc prêchant à Alexandrie, Gentile e Giovanni Bellini, 1504 - 1507
 
La Crucifixion, Michele da Verona, 1501
 
Le Dernier Repas, Véronèse, vers 1580
 
Dîner dans la maison de Simon, Véronèse, 1570
 
Vierge à l'Enfant, Giovanni Bellini, 1510
 
Piéta, Giovanni Bellini, vers 1460
 
Portrait d'un jeune homme, Le Tintoret, vers 1565
 
Lamentations dur ler Christ mort, II Garofalo, 1527
 
Couronnement de la Vierge en présence de la Sainte Trinité et des Saints, Carlo Crivelli, 1493
 
Vierge à l'Enfant avec les Saints, Carlo Crivelli, 1482
 
Vierge à l'Enfant avec des Saints, des Anges et Frederico Montefeltro, Piero della Francesca, 1465 - 1470
 
Le Martiage de la Vierge, Raphaël, 1564
 
Le Christ attaché à la Colonne, Bramante, vers 1487 - 1490
 
Remontrances de Saint Paul à Saint Pierre pénitant, Guido Reni, 1609
 
Le Dernier Repas, Daniele Crespi, 1629 - 1630
 
Porteur assis avec un panier sur le dos, des oeufs et de la volaille, Giacomo Ceruti, vers 1735
 
Sainte Marie du Mont Carmel avec des Saints, le Prophète Elie et les Âmes du Purgatoire, Tiepolo, 1721 - 1727
 
Vue du Grand Canal vers le Punta della Dogana depuis le Campo San Vio, Canaletto, 1740 - 1745
 
Vue sur le bassin de San Marco depuis le Punta della Dogana, Canaletto, 1740 - 1745
 
La Tentation de Saint Antoine Abbé, Giambattista Tiepolo, 1724 - 1725
 
L'Odalisque, Francesco Hayez, 1839
 
Un grand Sacrifice, Gerolamo Induno, 1860
 
Le Baiser, Francesco Hayez, 1859
 
Prémonition lugubre, Gerolamo Induno, 1862
 
Après le Déjeuner (Le Treillis), Sivestro Lega, 1868
 
Episode de la bataille de Custoza, le Prince Amedeo blessé est escorté jusqu'à une ambulance, Giovanni Fattori, 1870
 
La Sieste (le Chariot rouge), Giovanni Fattori, 1887
 
Galleria Vittorio Emanuele II : Après le Duomo et la Scala, monument le plus emblématique de Milan. Elle relie la piazza del Duomo au célèbre théâtre et abrite 1878 boutiques, cafés et restaurants. Deux allées transversales de 196 et 105 mètres de longueur (largeur = 14 mètres, hauteur = 32 mètres) croisent l’allée centrale sur une place octogonale avec sa coupole en verre de 47 mètres. Mosaïques représentant l’Art, l’Agriculture, la Science, l’Industrie et les quatre continents. Au sol, les douze signes du zodiaque.
 
 
 
Castello Sforzesco : Quadrilatère en brique de 200 mètres de côté, résidence des Sforza, ducs de Milan, restaurée et en partie reconstruite à la fin du XIXème siècle. Entrée surmontée d’une grande tour de 1452, le palais abrite plusieurs musées.
 
 
 
San Ambrogio
 
Eglise San Maurizio Al Monasterio Maggiore : Avec ses peintures murales, cet édifice est l'une des plus belles églises de Milan et est surnommée la chapelle Sixtine de Milan. Elle a été construite en quinze ans au XVIème siècle. Elle jouxte ce qui était le principal couvent de femmes de la ville qui abrite aujourd'hui un musée. Peintures de Luini (père et fils), Campi et Peterzano, orgue de 1554 conçu par Antegnati.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Padoue est une ville italienne de la région de la Vénétie située dans la plaine du Pô à moins de 40 kilomètres de Venise.
Altitude = 12 mètres.
Superficie = 93 km².
Population = Près de 207 000 habitants (2023).
Padoue est l’une des villes les plus anciennes d’Italie qui aurait été fondée en 1183 avant JC par des troyens. Dans l’Antiquité, c’est une cité vénète de la plaine du Pô. Elle s’allie à Rome. Vers 49 avant JC, Padoue devient municipalité romaine et ses habitants deviennent des citoyens romains. La ville, riche et puissante, connaît son premier âge d’or. Elle est saccagée par les huns d’Attila en 450. Elle est tour à tour goth, byzantine, goth, lombarde avant de passer sous l’influence des francs. Ses habitants fuient vers les îles de la lagune qui deviendront Venise. La ville est pillée par les hongrois en 899. Vers l’an 1000, les citoyens de Padoue se dotent d’une organisation politique avec deux assemblées, l’une législative, l’autre exécutive. Elle s’affranchit ainsi du pouvoir des évêques-comtes qui dirigent la ville. La ville connaît un certain renouveau quand des conflits éclatent avec ses voisins que sont Vicence et Venise. L’Université est fondée en 1222. On y enseigne le droit civil et canonique et la théologie. Après 1399, émerge de nouvelles disciplines : astronomie, dialectique, philosophie, grammaire, médecine et rhétorique. Copernic et Galilée fréquentèrent cet établissement. Galilée y enseigna de 1592 à 1610. Son jardin botanique devient une référence mondiale en termes de science botanique.
A partir de 1250, la ville connaît alors une période de calme et de prospérité. En 1311, la ville tombe sous la domination des seigneurs de Vérone avant de s’en libérer en 1318. Elle est dirigée presque continuellement par la famille de Carrara qui doit laisser la place face aux puissances montantes de la république de Venise et des Visconsi. Padoue est intégrée, de 1405 à 1797, dans les Domaines vénitiens de la Terre ferme. La ville est fortifiée. Cette période constitue un deuxième âge d’or. En 1797, la république de Venise disparaît et Padoue est cédée à l’Empire autrichien jusqu’à l’institution par Napoléon d’un royaume d’Italie dont Padoue fait partie. A la chute de l’empereur, Padoue rejoint le royaume de Lombardie-Vénétie, composante de l’Empire autrichien. Pendant cette période, commence le développement industriel de la ville.
En 1866, Padoue devient italienne. La ville continue de prospérer grâce à son industrie, son marché agricole et son université. C’est aussi une ville de garnison.
En 1915, lorsque l’Italie entre dans la Grande Guerre, Padoue est choisie comme centre de commandement principal de l’armée italienne mais, après la défaite de la bataille de Caporetto, Padoue est à portée de l’artillerie autrichienne et est bombardée à plusieurs reprises. Fin octobre 1918, les lignes autrichiennes sont enfoncées et c’est à Padoue que l’armistice avec l’Autriche-Hongrie est signé le 3 novembre 1918.
Après la guerre, la ville connaît des grèves et des affrontements. Des usines sont occupées par les grévistes qui souhaitent une révolution socialiste. D’autres se tournent vers le fascisme. Padoue est le lieu d’un des plus grands rassemblements de masse fasciste, avec près de 300 000 personnes qui viennent écouter un discours de Mussolini.
Après la défaite de l’état fasciste en septembre 1943, Padoue est occupée par les nazis. La ville est bombardée à plusieurs reprises par l’aviation alliée. Le 28 avril 1945, la ville est libérée.
Après la guerre, Padoue se développe rapidement et une zone industrielle est créée en 1946. Depuis sa création, elle est en continuelle expansion, accueille plus de 1 300 entreprises et emploie 50 000 personnes. On y trouve le plus grand Interporto multimodale d’Italie et l’un des plus importants d’Europe.
 
Cassa di Risparmio
 
 
Palazzo della Ragione
 
Piazza dei Segnori
 
 
 
Pratto della Valle
 
 
16 mai 2025 : VENISE
Petit déjeuner.
Départ en train pour Venise.
Descente du Grand Canal en bateau.
Arrêt au Pont des Soupirs puis à l'Arsenal.
Arrêt place Saint Marc, visite de la basilique Saint Marc puis du Palais des Doges.
Déjeuner.
Arrêt au Ponte Dell'Accademia, visite de la basilique Santa Maria Della Salute, arrêt au Punta della Dogana.
Traversée du Grand Canal.
Arrêt à l'église Santa Maria dei Miracoli.
Visite de la basilique dei Santi Giovanni e Paolo, visite de l'église Madonna dell'Orto.
Arrêt au pont du Rialto.
Visite de la basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari.
Retour en train.
Dîner.
Nuit à l'hôtel.
 
Venise est une ville côtière du nord-est de l’Italie sur les rives de la mer Adriatique. Elle forme un ensemble de 121 petites îles séparées par un réseau de 177 canaux et reliées par 455 ponts.
41 317 hectares dont 25 302 hectares constitués de lagunes.
Capitale de la région de la Vénétie.
Ville inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO appelée aussi la Cité des Doges, la Sérénissime, la Reine de l’Adriatique ...
Son nom provient du peuple qui habitait la région avant le Xème siècle, les Vénètes.
Climat = Type continental humide avec étés chauds.
Population = Près de 262 000 habitants (2024).
Fondée peu après 568 par des réfugiés fuyant l’invasion lombarde, elle fut la capitale pendant onze siècle (697 – 1797), de la république de Venise. Durant le Moyen-Âge et la Renaissance, Venise est une grande puissance maritime, à l’origine de la Quatrième croisade et victorieuse lors de la bataille de Lépante en 1571 contre l’Empire ottoman. Grâce à Marco Polo, initiateur des liens avec l’Asie et le Proche-Orient, elle devient l’une des principales places commerciales d’Europe (soie, céréales, épices). Elle est aussi un centre culturel majeur du XIIIème à la fin du XVIIème siècle (Titien, Véronèse, Le Tintoret, Goldoni et Vivaldi).
Economie très largement basée sur le tourisme (30 millions de touristes par an). Transport avec un port qui est l’un des plus importants d’Italie (30 millions de tonnes de marchandises en transit, 1 700 000 passagers en 2014).
Ville menacée par le tourisme et les risques de submersion (montée des eaux et affaissement des sols) à tel point que le centre du patrimoine mondial recommande son inscription sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Grand Canal : Quatre kilomètres de long, cinquante mètres de large. Il est bordé de palais et de belles demeures, est enjambé par trois ponts historiques (degli Scalzi, Rialto et dell’Accademia) et par un pont plus récent (ponte de la Costituzione qui a suscité beaucoup de polémiques). Dès le XIIIème siècle, les familles les plus fortunées s’établissent sur le Grand Canal qui offrait toutes les facilités pour le commerce. Il en résulte une centaine de palais de tous styles architecturaux sur une période de 500 ans. Les palais sont constitués d’un rez-de-chaussée qui occupe toute la surface du bâtiment, d’un ponton signalé par des jalons colorés et frappés du blason familial, d’une façade composée d’un portique pour décharger les navires et de deux petites tours, d’un entrepôt et d’un lieu d’hébergement (fundaco), d’un entresol constitué des bureaux et de petits salons, d’un premier étage (piano nobile) organisé autour d’un hall richement décoré (portego) avec de larges fenêtres qui allègent la construction et font entrer la lumière.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pont des Soupirs : Construit vers 1602, il reliait les salles des juges du palais des Doges aux prisons. Nom actuel attribué par les romantiques au XIXème siècle.
 
 
Riva degli Schiavoni
 
Arsenal : ancien chantier de construction fondé en 1104 et modifié aux XIV et XVème siècles, deux tours encadrant le canal et porte monumentale surmontée de l’emblème de la ville.
 
 
 
 
Piazetta San Marco
 
Campanile : Construction qui remonte au IXème siècle mais qui prit sa forme actuelle au XVIème siècle. Haut de 98 mètres, il fut entièrement reconstitué après son effondrement sur lui-même en juillet 1902. Les cinq cloches annonçaient le début et la fin des réunions du gouvernement ainsi que les exécutions capitales.
 
 
Basilica San Marco : Joyau de Venise. Edifiée au XIème siècle après l’incendie d’un premier bâtiment en bois du IXème siècle construit pour accueillir les reliques de Saint Marc. Forme de croix grecque sur le modèle des églises orientales. Ajout, à partir du XIIème siècle, de plaques de marbre et de matériaux précieux issus de pillages successifs. L’édifice initialement en brique, s’est enrichi en mélangeant différents styles : byzantin, gothique, Renaissance, … Façade percée de cinq portails ornés de mosaïques (quatre mosaïques retraçant l’arrivée du corps de Saint Marc à Venise, la cinquième la plus à gauche représente la « Translation du corps de Saint Marc » avec la basilique telle qu’elle était au XIIIème siècle). Le portail central présente trois arcs dont les bas-reliefs du XIIIème siècle avec les mois, les signes du zodiaque et les treize corps de métiers traditionnels. L’étage supérieur de la façade est constitué d’une terrasse d’où le doge de VENISE assistait aux évènements importants organisés sur la place. Au centre de la terrasse, se dressent quatre chevaux de bronze. Ils proviennent de Constantinople (Quatrième croisade, 1203), ont été volés en 1797 par Bonaparte pour orner l’Arc de Triomphe avant d’être restitués en 1815. Façade nord avec porta dei Fiori surmontée d’une Nativité. Façade sud avec deux pilastres de marbre dits pilastres « de Saint Jean d’Acre » qui proviennent en réalité de Constantinople, une « pierre du ban » d’où l’on proclamer les décrets et les lois et groupe de Tétrarques sculptés au IVème siècle dans un bloc de porphyre rouge. Narthex avec un ensemble de mosaïques évoquant l’Ancien Testament. Intérieur couvert de mosaïques sur fond d’or et de marbres rares. Derrière l’autel, retable d’or, de pierres précieuses et d’émaux, ouvrage d’orfèvrerie de 3,45 mètres sur 1,40 mètre commandé en 976 représentant la vie de Jésus et de Saint Marc.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Palazzo Ducale : Chef d’œuvre du gothique vénitien. A la fois résidence du doge et bureaux des organes politiques et judiciaires de l’Etat. Porte del Frumento, cour intérieure avec une aile Renaissance, façade de l’Horloge et puits aux margelles de bronze. L’escalier de droite permet d’atteindre les loges, dentelles de piliers qui donnent sur la cour intérieure, « gueule de lion » encastrées dans le mur. Escalier d’Or qui conduit aux appartements du doge et aux salles institutionnelles. Vestibule avec La Justice offrant Balance et Epée au Doge du Tintoret. Salle des Quatre Portes : première salle d’attente, peinture de Vincentino présentant l’accueil d’Henri III en 1574. Salle de l’Anticollège : deuxième salle d’attente, monumentale cheminée entourée de toiles du Tintoret et de Véronèse dont l’Enlèvement d’Europe très lumineuse. Salle du Collège : salle de réception des ambassadeurs par le doge, toiles du Tintoret et de Véronèse dont La Victoire de Lépante contre les Turcs. Salle du sénat : assemblée de 120 sénateurs élus qui détenait le pouvoir législatif, salle baroque avec plafond sculpté et doré, deux horloges. Salle du Conseil des Dix : 17 conseillers qui détenaient le pouvoir judiciaire et pouvaient révoquer le gouvernement et le doge, toiles de Véronèse et de Zelotti. Salle de la Porte Tambour : porte d’angle surmontée d’une statue de la Justice). Armurerie. Salle de la Quarantia Civil Vecchia. Salle du Grand Conseil : parlement ayant compté plus de 1 000 membres au XVIème siècle, plus vaste salle du palais avec 50 mètres de long et 25 mètres de large, plusieurs œuvres du Tintoret, de Palma le Jeune, de Véronèse et de Bassano, Le Paradis, toile du Tintoret de 1590 qui constitue probablement la plus grande huile sur toile au monde avec 22 mètres sur 7 mètres, frise avec le portrait des 120 doges. Salle du Scrutino : batailles et victoires de Venise, peinture Le Jugement Dernier de Palma Le Jeune. Prigioni Nuove : prison accessible par le couloir intérieur du Pont des Soupirs, ensemble de geôles. Escalier des Géants, lieu de l’intronisation des doges avec Mars et Neptune illustrant l’origine de la richesse de Venise placée sous la protection de Saint Marc. Porta della Carta avec ses statues des vertus.
 
Porta della Carta et doge Foscari
 
Escalier des Géants
 
 
 
Scala d'Oro
 
Salle du Collège
 
 
 
 
Salle du Sénat
 
 
Salle du Conseil des Dix
 
 
Salle de la Porte Tambour
 
 
 
 
Salle du Grand Conseil
 
 
La Vierge à l'Enfant, Boccaccio Boccaccino, 1500 - 1506
 
 
Tétrarques
 
Eglise Santa Maria della Salute : Eglise construite entre 1631 et 1687 sur un million de pilotis, après une épidémie de peste, forme octogonale pour évoquer une couronne dédiée à la Vierge Marie, descente du Saint Esprit de Titien.
 
 
Punta della Dogana
 
Eglise Santa Maria dei Miracoli : Eglise construite entre 1480 et 1487. Façade recouverte de marbres poluchromes, de couleur serpentine verte, jaune, blanche et rouge porphyre. Au-dessus du portail, tympan avec buste de la Vierge à l'Enfant du sculpteur Giorgio Lascaris daté de 1480.
 
Basilique Santi Giovanni e Paolo : Construite par les Dominicains, elle est considérée comme le panthéon des doges et des dignitaires de la République en raison des vingt-cinq sépultures de doges. Façade de briques rouges, divisée en trois parties, une rosace centrale et deux oculi latéraux. A l’intérieur, nef de 102 mètres de long, 45 mètres de large au transept, 32 mètres de haut, coupole de 40 mètres de diamètre, tombeau de Marc Antonio Bragadin, défenseur de Famagouste à Chypre, chapelles, tombes et monuments funéraires de doges.
 
 
 
Chapelle du Saint Nom de Jésus
 
 
Chapelle Saint Domnique, Gloire de Saint Dominique, Piazetta
 
 
Monument équestre de N Orsini
 
Autel
 
Choeur
 
Chapelle de la Trinité, La Trinité, Bassano
 
 
 
 
 
 
Eglise de la Madonna dell'Orto : Edifice religieux situé dans le quartier du Cannaregio et édifiée par la congrégation des Humilés au milieu du XIVème siècle. Elle a été consacrée à Dieu, à la Vierge et à Saint Christophe.
 
 
 
Saint Jean Baptiste avec les Saints Pierre, Marc, Jérôme et Paul.
 
Tombe du Tintoret
 
Ponte di Rialto : Pont en pierres d’Istrie du début du XVIème siècle et terminé en 1591, pont à arche unique de 48 mètres de long, 22 mètres de large et 7,5 mètres de haut qui repose sur deux plateformes soutenues par six mille pilotis, trois rampes d’escaliers, double rangée de boutiques.
 
 
Eglise Santa Maria Gloriosa dei Frari : Eglise édifiée par les franciscains à partir de 1231 et reconstruite plusieurs fois. Campanile de 70 mètres de haut. A l’intérieur, vaisseau à trois nefs, scandé de douze colonnes et coiffé de poutres. Nécropole des grands noms vénitiens, tombeau de Titien, tombeau de Canova, tombeau du doge Giovanni Pesaro, tombe du compositeur Monteverdi. Elle présente les plus grands chefs d’œuvre de Venise, retable Madonna di Ca’ Pesaro, Assomption de Titien. 124 stalles sculptées dans le chœur de 1468.
 
Monument à Canova / Monument à Titien / Monument au doge Giovanni Pesaro
 
Présentation
 
 
L'assomption, Le Titien
 
 
Saint Michel / La Madone de Ca'Pesaro
 
 
Canaux de Venise
 
 
 
 
 
17 mai 2025 : PADOUE - VERONE - SIRMIONE & LAC DE GARDE - PADOUE
Petit déjeuner.
Route vers Vérone et visite de la ville, de la basilique de Sainte Anastazsie, de l'ensemble de la cathédrale Santa Maria Assunta et de la basilique de San Zeno.
Déjeuner.
Route vers Sirmione sur les bords du lac de Garde. Visite du village.
Retour à Padoue. Visite de la basilica del Santo.
Dîner. Nuit à l'hôtel.
 
Ville d’environ 257 000 habitants située aux confins de la plaine du Pô, aux pieds des Préalpes vicentines et à proximité du lac de garde. Elle est située à 59 mètres d’altitude. La ville est fondée au Ier siècle avant JC par les romains qui la gouverne jusqu’au Vème siècle à l’arrivée des ostrogoths. Elle est ensuite occupée par les Lombards puis par les Francs. La ville fait alors partie du Saint-Empire romain germanique et ceci pour plusieurs siècle. Elle devient commune libre au XIIème siècle et se développe sous la domination des Scaligeri. En 1405, elle se place sous la souveraineté de la république de Venise jusqu’à son occupation par les armées napoléoniennes en 1797. Après avoir été attribuée à l’empire d’Autriche, elle revient au royaume d’Italie en 1866.
Vérone est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO pour ses particularités urbanistiques et ses richesses artistiques et culturelles. Elle est connue pour ses arènes de l’époque romaine et grâce à la tragédie Roméo et Juliette de William Shakespeare qui s’y déroule. Ville universitaire, Vérone est aussi une ville industrielle et universitaire.
 
Arena du Ier siècle après JC, 22 000 spectateurs
 
 
Porta Borsari
 
Piazza Erbe : Place qui occupe l'ancien forum romain. Elle est entouré de vieux bâtiments aux façages hétérogènes.
 
Torre del Gardello (XIVème siècle) et palazoo Maffei
 
 
 
 
Torre dei Lamberti
 
 
 
Casa di Giuletta
 
Tombeaux des Scaligeri
 
Piazza Independenza
 
Arco dei Gavi
 
Castelvecchio
 
 
 
Ponti di Castelvecchio
 
 
Basilique Sant'Anastasia : Erigée entre 1290 et la seconde moitié du XVème siècle à l'initiative des moines dominicains, cette église de style gothique italien est la plus grande de Vérone. Façade inachevée, portail à double ogive. A l'intérieur, trois nefs, chapelles et autels, fresques, statues et riches ornements.
 
Bénitier de Gabriele Caliari, 1495
 
 
Maître-autel de 1952, vitraux de 1935, fresque représentant l'Annonciation de Giambono
 
Mausolée de Cortesia Serego de 1429
 
 
 
 
Vierge en Majesté avec Saint Thomas d'Aquin et Saint Augustin, Girolamo dai Libri
 
 
 
 
 
Ensemble de la cathédrale : Complexe architecturel consacré à Santa Maria Assunta dont font partie les églises de San Giovanni in Fonte et de Sant'Elena, le cloître des chanoines, la bibliothèque du Chapitre, le parvis et l'évêché.
 
 
Baptistère San Giovanni in Fonte reconstruit vers 1123
 
Grande croix-station attribuée à Giovanni Badile, première moitié du XVème siècle
 
Fonts baptismaux octogonaux attribués au sculpteur Brioloto
 
 
Atrium de Santa Maria Matricolare
 
Eglise Sant'Elena contruite au IXème siècle et restaurée après 1117
 
Cathédrale
 
 
 
 
 
A gauche, Saints Roch et Antoine de Niccolo Giolfino / Au centre, Adoration des Mages de Giovanni Maria Falconetto / A doite Saints Sébastien et Barthélemy de Niccolo Giolfino
 
 
 
Clôture semi-circulaire en marbre polychrome de Michele Sammicheli, 1534 / Abside avec fresques de Francesco Torbido, 1534, Assomption de Marie et les Apôtres
 
 
 
Basilica di San Zeno Maggiore : Consacré au Saint Patron de Vérone qui, originaire d'Afrique fut le huitième évêque de la ville, ce sanctuaire qui date du XIIème siècle, a été restauré dans sa forme actuelle au XIVème siècle. Son architecture est de style roman véronèse, qui inspira d'autres édifices. Crypte dont les voûtes sont soutenues par 49 colonnes aux chapiteaux tous différents.
 
 
 
Cloître
 
 
 
 
Saint Zénon riant, fin du XIIIème siècle
 
 
 
Chapelle majeune érigée entre 1386 et 1398
 
Triptyque d'Andrea Mantegna, 1457 - 1459
 
Fresque de l'arc triomphal attribué à Martino da Verona (fin du XIVème siècle)
 
 
Crypte du début du XIIIème siècle
 
 
 
Lac de Garde : Plus grand lac d’Italie avec une surface de 367 km² et une profondeur maximale de 346 mètres. Il se trouve dans une région alpine et a été formé par des glaciers à la fin du dernier âge glaciaire.
 
 
 
 
 
Sirmione : Situé dans une presqu’île étroite, Sirmione est un ancien village de pêcheurs réputé pour sa source chaude à 69°C. La ville compte aujourd’hui plus de 8 100 habitants.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Port de plaisance
 
Basilica del Santo (Padoue) : Basilique dédiée à Saint Antoine (1195 – 1231) qui ne vécut à Padoue que les derniers mois de sa vie. La basilique mêle plusieurs styles : Coupoles lui conférant un air byzantin, façade romane, toitures et clochers gothiques.Intérieur immense avec le tombeau du Saint de Style Renaissance, des peintures murales du XIVème siècle (Légende de Saint Jacques et Crucifixion), le maître-autel qui est une oeuvre majeure de Donatello et la chapelle de la Madonna Mora.
 
 
 
 
 
Tombeau de Saint Antoine de Padoue
 
 
 
Chapelle des Reliques par Filippo Parodi
 
 
 
Cloître
 
18 mai 2025 : PADOUE - BERGAME - ANNONAY
Petit déjeuner.
Route vers Bergame et visite de la ville haute.
Déjeuner.
Trajet retour vers Annonay.
Arrivée en fin d'après-midi.
Bergame est une ville d’environ 122 000 habitants située en Lombardie, région de la plaine du Pô entre 201 et 645 mètres d’altitude. Elle est composée d’un centre historique fortifié appelé « Ville haute » qui déploie un ensemble de ruelles sinueuses hérité du Moyen-Âge et des monuments de la Renaissance lombarde. En contrebas, la « Ville basse » réunit de vieux faux-bourgs des XIX et XXèmes siècles. La ville haute est entourée des fortifications vénitiennes inscrites au Patrimoine mondial depuis 2017. C’est la ville la plus visitée de Lombardie après Milan.
 
 
 
 
Duomo
 
 
 
Basilica di Santa Maria Maggiore
 
Cappella Colleoni
 
 
 
Baptistère
 
 
 
 
 
Panorama depuis la ville haute