CIRCUIT ISRAËL PALESTINE (août 2013)

Données historiques
   
Dans l’Antiquité, la terre de Canaan est habitée par les cananéens qui occupent la plaine, les amonites qui vivent dans les régions montagneuses et les phéniciens qui fondent de nombreuses cités portuaires. Les hébreux conduits par Abraham s’y installent à partir du XVIIIème siècle avant JC. Dans la Torah, cette région constitue la Terre promise par Dieu aux trois patriarches des hébreux. Abraham eut deux fils : Ismaël (« père des arabes ») et Isaac. Le Fils d’Isaac, Jacob renommé Israël, eut lui même douze fils à l’origine des douze tribus d’Israël. Plusieurs famines successives conduisent les hébreux plus au sud dans la vallée du Nil. Ils furent réduits en esclavage pendant deux à trois siècles avant de quitter l’Egypte conduits par Moïse. Les hébreux reviennent dans la terre de Canaan. Le nom d’Israël apparaît pour la première fois sur une stèle vers 1200 avant JC. Les philistins, peuple indo-européen originaire de Grèce, envahissent le pays de Canaan (XIIème siècle avant JC) et menacent la mosaïque de royaumes et états hébraïques qui s’associent et désignent un roi. Salomon (969 – 930 avant JC) fait construire le temple de Jérusalem. Des luttes internes conduisent à la scission du royaume en 924 avant JC. Deux nouveaux royaumes voient ainsi le jour : celui du nord (Israël, dix tribus, capitale = Samarie), celui du sud (2 tribus, capitale = Jérusalem). En 772 avant JC, les assyriens envahissent le royaume du nord obligeant les populations à l’exil. Seule la tribu des samaritains survivra aux assyriens. Le royaume du sud résiste jusqu’en 586 avant JC, date de la destruction de Jérusalem par Nabuchodonosor, roi babylonien. A cette date, commence le premier exil vers l’Egypte des hébreux qui deviennent des juifs. La suprématie des perses dans la région permet aux juifs de revenir en Judée à partir de 538 avant JC. Le temple de Jérusalem détruit par Nabuchodonosor est reconstruit à partir de 515 avant JC.
 
En 332 avant JC, la région tombe aux mains d’Alexandre le Grand. Son empire s’étendra de l’Atlantique jusqu’à l’Indus et de la mer Caspienne à la Nubie. En 63 avant JC, Pompée à la tête de ses légions romaines instaurent la Pax Romana dans toute la Judée qui connaît une période de grande agitation. Cette période voit naître, vivre et mourir Jésus Christ. Face aux romains, les juifs sont divisés et se révoltent à partir de 66. Ils sont écrasés par l’occupant qui détruit le temple de Jérusalem en 70. Après la mort du Christ, le christianisme séduit et se développe. Deux nouvelles révoltent éclatent en 115 (Alexandrie) et en 132 (Judée). Les juifs sont une nouvelle fois vaincus et connaissent un nouvel exil. Jérusalem est rebaptisée Aetia Capitolina et la Judée devient la Palestine. En 333, le christianisme devient religion d’état. Cette décision s’applique aussi à la Palestine qui voit affluer les premiers pèlerins.
En 628 – 629, une nouvelle révolte éclate cette fois contre l’empereur byzantin Héraclius. Il s’en suit un massacre massif et l’expulsion de tous les juifs de la région.
 
En 636, la Palestine passe aux mains des omeyyades de Damas (636 – 750) puis à celles des abbassides de Bagdad (750 – 1070). Le Dôme du rocher est construit sur le site du temple de Jérusalem en 710. Les abbassides sont chassés par les turcs seldjoukides en 1070. Pendant deux siècles, les croisades se succèdent avec une période pendant laquelle les croisés triomphent (1099 – 1187) puis une période de déclin (1187 – 1287). Saladin reprend une à une les positions des croisés. En 1291, la chute de Saint Jean d'Acre marque la fin du royaume latin. En 1517, les mamelouks sont remplacés par les turcs de l’Empire Ottoman qui occupent la région jusqu’en 1917.
 
Dès le début du XIXème siècle, certains juifs évoquent l’idée de la création d’un état dans l’ancien Israël. Certains quittent tout, fuyant l’antisémitisme (pogroms, affaire Dreyfus) et s’installent en Palestine dans des communautés agricoles. Certains juifs dont fait partie David Ben Gourion, futur premier ministre, souhaite la création d’un état collectiviste après discussion avec les arabes, d’autres, plus conservateurs, prône un état juif qui couvre l’ensemble de la Palestine biblique.
A la chute de l’empire Ottoman à la fin de la Première guerre mondiale, la région est partagée entre français et anglais. Les premiers obtiennent le Liban et la Syrie, les seconds la Palestine et la Transjordanie. Pendant la guerre, les anglais se sont engagés en faveur d’un grand état pan arabique au Moyen-Orient. Ils favorisent la création du royaume de Transjordanie qui couvre l’est de la Palestine. En parallèle, les efforts juifs finissent par porter leurs fruits et les anglais promettent aussi la création d’un « National Jewish Homeland » (conférence de San Remo). L’achat de terres en Palestine commence grâce à des fonds venus d’Europe et des Etats-Unis provoquant un mécontentement grandissant chez les agriculteurs arabes. Face à l’attitude ambiguë des anglais, la tension monte dans la région. Un sentiment antibritannique se développe tant du coté des juifs que du coté des arabes. Les incidents entre les différentes communautés se multiplient. En 1936, les anglais se montrent favorables à la création de deux états en Palestine, l’un arabe, l’autre juif. A partir de ce moment, les juifs intensifient l’acquisition de terres. En 1939, dans un contexte international d’extrême tension, l’Angleterre décide de limiter l’immigration juive pour ménager les arabes après la Grande Révolte arabe de 1936 - 1939. Londres craint en effet leur ralliement aux forces de l’Axe.
Pendant la Seconde guerre, les populations juives comme arabes sont très partagées. Le terrorisme juif antibritannique se développe (assassinat du résident britannique en Egypte en 1944) pendant qu’une brigade juive s’organise au sein de l’armée britannique. Du coté des palestiniens, certains fidèles à la Turquie souhaitent la victoire de l’Allemagne pendant que d’autres s’engagent aux cotés des forces alliées.
Après la guerre, le terrorisme antibritannique mené par Menahem Begin et Yitzhak Shamir redouble de violence. Les anglais réclament l’intervention des Etats-Unis, accordent l’indépendance à la Transjordanie et stoppent l’immigration juive en Palestine. Un événement va marquer l’opinion mondiale. En juillet 1947, l’Exodus, un navire à bord duquel ont pris place environ 6.000 survivants des camps de concentration nazis quitte le port de Sète. Il est arrêté par les anglais dans le port d’Haïfa et refoulé vers l’Europe. Devant l’émotion suscitée par cet événement, les anglais sont contraints d’accepter la partition de la Palestine en deux états. Le plan proposé par l’ONU (résolution 181) prévoit aussi un statut international pour Jérusalem. Il est accepté par les Etats-Unis, l’URSS, la France et les juifs. Les états arabes et les palestiniens s’y opposent. Les affrontements entre les deux communautés redoublent (massacre des habitants du village arabe de Deir-Yassin). Les palestiniens sont expulsés de chez eux.
 
Le 14 mai 1948, quelques heures avant l’expiration du mandat britannique, David Ben Gourion, président de l’Agence juive proclame l’indépendance de l’état d’Israël. Il en devient Premier ministre. Immédiatement, la Transjordanie, le Liban, l’Egypte et la Syrie attaquent Israël qui oppose une résistance farouche avec l’appui de plusieurs pays communistes. Au terme de deux mois de conflit, Israël s’empare du désert du Néguev et de la Galilée. Environ 725.000 palestiniens doivent fuir et finissent par s’entasser dans des camps au Liban, en Syrie, en Transjordanie, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. En mai 1949, la Transjordanie annexe la Cisjordanie et l’est de Jérusalem. Elle devient la Jordanie à partir de 1950. Ces évènements sont perçus par les palestiniens comme une catastrophe (« nakba »). De son coté, l’Egypte prend possession de la bande de Gaza. Dans le même temps, 900.000 juifs fuient les pays arabes. 600.000 arrivent en Israël.
En 1949, Jérusalem est proclamée capitale de l’état hébreux en dépit du fait que la ville était considérée par l’ONU comme une zone internationale. Malgré les rappels, le sort des palestiniens n’est pas évoqué. Les années 50 sont marquées par l’organisation intérieure de l’état d’Israël : développement des fermes collectives et des coopératives, mise en place d’une industrie et des services, construction d’habitations et de villes.
En 1956, la nationalisation du canal de Suez par l’Egypte conduit à une intervention de l’Angleterre et de la France aux cotés d’Israël. Cette coalition occupe le canal de Suez mais aussi le Sinaï. Anglais et français se retirent après l’intervention des Etats-Unis et de l’URSS. Les israéliens peuvent désormais naviguer en mer Rouge. La France qui voit d’un très mauvais œil le soutien égyptien aux indépendantistes algériens soutient militairement Israël et l’aide à acquérir l’arme nucléaire.
Pendant la Guerre froide, l’URSS soutient les nationalistes arabes pendant que les Etats-Unis entretiennent des relations étroites avec Israël. Pendant toute cette période, la colère arabe ne fait qu’augmenter. C’est dans ce contexte qu’en 1964 nait l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) fondée par Yasser Arafat. Le Fatah en est sa principale composante.
En 1967, l’Egypte demande le retrait des troupes de l’ONU stationnées dans le Sinaï puis impose le blocus du golfe d’Aqaba. Ce blocus qui empêche l’accès des navires au port israélien d’Eilat provoque la colère de l’état d’Israël. La guerre des Six jours débute le 5 juin 1967. Elle oppose Israël à une coalition composée de l’Egypte, de la Syrie et de la Jordanie. La victoire de l’état hébreu est totale et se traduit par la prise de Gaza, de la Cisjordanie, de l’est de Jérusalem et du plateau du Golan. Dans sa résolution 242, l’ONU réclame le retrait d’Israël de ces territoires qu’elle appelle désormais les « territoires occupés » et la reconnaissance de l’état hébreu par les arabes. Cette résolution est ignorée par les deux parties. Les israéliens se lancent dans une politique de colonisation intense de la Cisjordanie et d’expulsion des palestiniens de Jérusalem est.
La communauté internationale s’interroge. En 1969, la France décrète un embargo sur les livraisons d’armes à l’état hébreu et s’engage dans une politique pro-arabe. Plusieurs pays communistes rompent leurs relations diplomatiques avec Israël. Le problème des réfugiés palestiniens émeut l’opinion internationale.
En septembre 1970, le roi Hussein de Jordanie déclenche des opérations militaires pour restaurer la légitimité de sa monarchie menacée par l’OLP. Moins d’un an plus tard, Yasser Arafat et l’OLP doivent quitter la Jordanie.
En octobre 1973, l’Egypte attaque par surprise espérant récupérer le Sinaï pendant que la Syrie lance l’offensive de son coté. C’est la guerre du Kippour qui dure 18 jours. Israël ne doit sa victoire que grâce à l’intervention des Etats-Unis. Les pays arabes déclenchent le premier choc pétrolier.
La cause palestinienne progresse. Malgré les attentats terroristes, l’OLP est admise à l’ONU avec le titre d’observateur.
En 1975, l’attitude de l’état hébreu dans les territoires occupés est condamnée.
A l’intérieur, après 29 ans de pouvoir en Israël, les travaillistes sont battus en 1977 par le Likoud dirigé par Menahem Begin.
Dès le début des années 1970, les relations entre israéliens et égyptiens se détendent. Anouar El-Sadate, le président égyptien, manifeste sa volonté d’une paix durable avec Israël. En 1978, les accords de Camp David aboutissent au rétablissement des ambassades et à l’évacuation du Sinaï par les israéliens.
L’état hébreu s’emploie à débarrasser le Liban des bases palestiniennes (« Fatahland ») qui sont susceptibles de menacer le nord d’Israël : c’est l’opération « Paix en Galilée » de 1982. L’OLP est expulsée du Liban suite à cette intervention et s’installe à Tunis. Le massacre des palestiniens réfugiés dans les camps de Sabra et Chatila à l’ouest de Beyrouth est un événement qui suscite l’indignation en Israël et dans le monde entier. La reconnaissance implicite de l’état d’Israël par Yasser Arafat n’empêche pas les violences entre l’armée israélienne et les palestiniens. Fin 1987, une révolte éclate. Elle porte le nom d’Intifada ou « Guerre des pierres » et fera de très nombreuses victimes palestiniennes.
Le Hamas est créé à Gaza en 1987. Le 15 novembre 1988, l’OLP déclare l’indépendance de l’état de Palestine. Cet état est reconnu par l’Assemblée générale de l’ONU. Dans son discours à l’ONU en décembre 1988, Yasser Arafat renonce au terrorisme et déclare « Nous voulons la paix. Nous voulons la paix. Nous sommes engagés pour la paix. Nous voulons vivre dans notre état palestinien ».
La Guerre du Golfe bouleverse les données au Moyen-Orient. Les Etats-Unis réussissent à amener à la table des négociations des émissaires de tous les pays arabes, Yasser Arafat, Yitzhak Shamir, chef du gouvernement israélien (Likoud) puis à partir de 1992, Yitzhak Rabin et Shimon Peres (Parti travailliste). Dans un contexte tendu (Intifada, expulsion de palestiniens, colonisation dans les territoires occupés), les négociations aboutissent à la signature des accords d’Oslo en septembre 1993. Israël accepte le transfert de certains territoires à une Autorité palestinienne. La Palestine doit être divisée en trois zones :
* Zone A = autonomie complète,
* Zone B = administration palestinienne mais contrôle militaire israélien,
* Zone C = contrôle israélien.
Rabin, Peres et Arafat reçoivent le prix Nobel de la paix. Un an plus tard, des accords de paix sont signés entre israéliens et jordaniens. Entre 1994 et 1995, huit villes palestiniennes (Gaza, Ramallah, Naplouse, Jénine, Qalquilya, Jéricho, Bethléem et Tulkarem) deviennent complètement autonomes (zone A). Hébron est divisé en deux avec une partie sous contrôle palestinien et une autre sous contrôle israélien. Après l’assassinat de Yitzhak Rabin par un jeune juif issu des milieux extrémistes de droite, Shimon Peres devient premier ministre. Début 1996, plusieurs attentats terroristes se soldent pas la mort de plusieurs centaines d’israéliens. Le Likoud conduit par Benyamin Netanyahou l’emporte aux élections de 1996. L’application des accords d’Oslo est suspendue. En 1998, les accords des WYE Plantation prévoient la restitution de 13% des territoires situés en Cisjordanie mais ceux ci ne sont pas suivis de faits. Un nouvel espoir naît à l’élection d’Ehud Barak (Parti travailliste) en mai 1999 mais les accords de Wye Plantation ne sont pas complètement appliqués et les négociations butent toujours sur le statut de la Palestine (échec du sommet de Camp David en juillet 2000) avec des points de blocage : implantation des colonies, accès à l’eau, sort des réfugiés palestiniens, souveraineté de l’Etat palestinien, statut de Jérusalem.
Le 29 septembre 2000, Ariel Sharon du Likoud se rend sur l’Esplanade des mosquées. Après l’échec du sommet de Camp David, c’en est trop pour les palestiniens qui déclenchent la seconde Intifada. La situation dégénère : destruction du tombeau de Joseph par les palestiniens de Naplouse, incendie d’une mosquée à Tibériade et d’une synagogue à Jéricho, violences à l’encontre des arabes de Nazareth et de Jaffa, attentats suicides, invasion israélienne des villes palestiniennes. En avril 2002, Israël lance une attaque contre le camp de réfugiés de Jénine puis empêche l’accès du camp aux ambulances, à l’ONU et aux médias. En cinq années, la seconde Intifada fait près de 6000 morts.
En Israël, Ariel Sharon arrive au pouvoir en février 2001 après la démission d’Ehud Barak. Il ne cache pas son hostilité à relancer le processus de paix. En 2002, un mur de séparation est construit pour isoler la Cisjordanie, de Jérusalem et d’Israël. Il est constitué d’une rangée de plaques de béton de 8 mètres de haut avec tours de guets, caméras, tranchées, barbelés, clôtures électriques, patrouilles militaires. Il englobe une partie de Jérusalem est, des points d’eau et des colonies. Son tracé a été condamné par le Cour internationale de justice.
En Palestine, Mahmoud Abbas devient Premier ministre en mars 2003 puis président à la suite des élections de 2005. Yasser Arafat décède le 11 novembre 2004. Un cessez-le-feu est signé entre Abbas et Sharon.
Israël annonce le démantèlement des colonies de la bande de Gaza et le retrait des militaires. Ariel Sharon crée le Kadima (parti de centre droit). Il est rejoint par Shimon Peres. En août 2005, 8000 colons sont contraints de quitter Gaza. Après l’attaque cérébrale d’Ariel Sharon, Ehud Olmert (Kadima) devient Premier ministre.
Du coté palestinien, le Hamas emporte largement les élections de 2006. L’Europe et les Etats-Unis refusent de reconnaître cette victoire. Immédiatement et pendant plus de neuf mois, toutes les aides financières sont suspendues. La Palestine ne peut plus payer ses fonctionnaires et sombre dans une crise sociale grave.
En juin 2006, un jeune soldat franco-israélien est capturé par des militants du Hamas. Israël déclenche alors l’opération « Pluie d’été » sur Gaza et impose un blocus maritime empêchant l’accès à la mer aux pêcheurs de Gaza.
Dans le même temps, le Hezbollah libanais capture deux soldats israéliens. La riposte est immédiate. Israël lance une offensive terrestre qui se solde par la mort de 1.200 personnes.
En Palestine, les rivalités entre Fatah et Hamas conduisent à un conflit civil. Le Hamas finit par prendre le contrôle de Gaza. La Palestine a deux gouvernements, l’un conduit par le Hamas à Gaza et un gouvernement intérimaire en Cisjordanie. Israël met en place un blocus terrestre et maritime efficace. Gaza manque de tout : aliments, médicaments, matériel médical, carburant, produits phytosanitaires. Le Comité international de la Croix Rouge s’émeut du sort du million et demi d’habitants de la bande de Gaza.
Fin 2008, Israël lance l’opération « Plomb durci » en réponse aux tirs de roquettes depuis Gaza. On dénombre 1400 morts coté palestinien (dont 300 enfants) et 13 coté israélien.
En 2009, les élections israéliennes donnent la victoire au Kadima et au Likoud. Benyamin Netanyahu devient Premier ministre. Israël poursuit sa politique de colonisation.
En septembre 2011, Mahmoud Abbas demande l’adhésion de la Palestine pour accéder au statut de membre des Nations Unies. Sa demande ne peut aboutir en raison du désaccord de ses membres.
En octobre 2011, le jeune soldat franco-israélien retenu à Gaza depuis janvier 2006 est libéré en échange de la libération de 1.000 prisonniers palestiniens.
Fin 2011, l’UNESCO accepte la candidature de la Palestine en tant que membre à part entière. Les Etats-Unis stoppent immédiatement leur participation financière à l’UNESCO.
Début 2012, le Fatah et le Hamas signent un accord à Doha. Un gouvernement transitoire dirigé par Mahmoud Abbas est désigné avec la mission d’organiser des élections présidentielles et législatives. Le 29 novembre 1012, l’assemblée générale de l’ONU accorde le statut d’Etat non-membre observateur à la Palestine. Le 2 juin 2013, Mahmoud Abbas nomme Rami Hamdallah comme Premier ministre et le charge de constituer un gouvernement.
En juillet 2013, John Kerry, secrétaire américain aux Affaires étrangères, annonce la reprise des négociations de paix entre israéliens et palestiniens. De Gaza, le HAMAS dément immédiatement.