Week-end à Séville (du XX au XX novembre 2023)
 
Située au centre d’une riche région agricole, traversée par le fleuve Guadalquivir offrant une liaison directe vers l’océan distant de 70 km et faisant de Séville le seul port fluvial espagnol majeur.
Climat = Très nettement méditerranéen avec des influences continentales. C’est l’une des villes les plus chaudes et sèches du pays. L’ensoleillement est l’un des plus élevés du pays avec plus de 3 000 heures par an.
Superficie de l’agglomération de Séville = 4 905 km².
Ville du sud de l’Espagne. Quatrième ville du pays avec près de 685 000 habitants en 2021 (1 535 000 habitants dans son unité urbaine).
Economie = Agriculture (cultures céréalières, maraîchères, oléicoles, élevage de bétail), industrie agroalimentaire, activités industrielles (énergie, chimie, métallurgie, construction, aéronautique, automobile, construction navale), services, nouvelles technologies, tourisme (secteur essentiel dans l’économie de la ville), commerce.
 
La ville de Séville aurait été fondée sous le nom de Ispal ou Spal par les tartessiens autour du VIIIème siècle avant JC. La ville est ensuite peuplée par les phéniciens et les grecs. Au cours de la deuxième Guerre Punique en -216, les carthaginois s’en emparent mais, dix ans plus tard en -206, la ville est conquise par les romains. Elle est rebaptisée Hispalis et est reconstruite. Jules César l’élève au rang de colonie romaine ce qui lui permet de devenir une cité importante. Pendant les Grandes Invasions, Séville tombe successivement aux mains des vandales (426), des suèves (441), des wisigoths (456) puis des francs (507). Hispalis est rebaptisée Spali mais reste à l’écart de la vie politique et militaire du royaume. En revanche, elle devient un des plus brillants centres culturels d’Occident sous l’impulsion de saint Léandre et saint Isidore, archevêques de Séville.
Peu de temps après l’arrivée des troupes musulmanes dans la péninsule ibérique en avril 711, Mouss Ibn Noçaïr prend possession de Séville qui est placée au cœur de la vie politique d’Al-Andalus jusqu’à ce que la capitale se fixe à Cordoue. La ville retrouve assez rapidement sa prospérité. En 756, Abd al-Rahman Ier fonde l’émirat omeyyade à Cordoue. A Séville, plusieurs rebellions se produisent mais sont, à chaque fois, étouffées par les troupes de l’émir. La ville continue cependant de se développer à un rythme soutenu. A partir de 829-830, la grande mosquée est construite à l’emplacement actuel de l’église du Salvador. A partir de 844, Séville est victime des incursions vikings. La cité constitue une flotte qui permettra de repousser les tentatives d’incursions ultérieures. En 912, l’émir Abd al-Rahman III arrive sur le trône et affermit le pouvoir des omeyyades dans la ville. Les velléités rebelles sont matées et les murailles abattues. Les premières pierres de ce qui sera plus tard l’alcazar sont posées au Xème siècle. Devant le danger qui représente les forces d’Alphonse VI de Castille qui prennent Tolède en 1085, Séville fait appel à l’émir almoravie Youssef Ibn Tachfin qui finit par envahir Al Andalous à partir de 1090. Séville tombe en 1091 mais les almoravides sont en difficulté face aux royaumes du nord de l’Espagne. Les almohades débarquent en 1147. Le calife Abu Yaqub Yusuf fait construire une nouvelle grande mosquée en 1172. Son minaret, la Giralda, est édifié entre 1184 et 1198. L’alcazar est réhabilité et une nouvelle muraille est construite et dotée de puissants éléments défensifs incluant la Torre del Oro. Après la Bataille de Las Navas de Tolosa en 1212, le pouvoir almohade se décompose progressivement.
Séville est conquise par Ferdinand III de Castille après dix-huit mois de siège et d’offensives terrestres et fluviales. Après cette conquête, rois et clergé catholique changent le visage de la ville : destruction de la mosquée qui est remplacée par une cathédrale, construction de nouveaux palais, d’églises et de couvents. Grâce à l’irrigation développée par les arabes, les campagnes aux alentours sont florissantes. On embarque de Séville pour les navigations océanes. La cité, débordante de vie, compte 200 000 ce qui fait d’elle l’une des plus grandes villes du monde de cette époque. Pendant le « Siècle d’Or » (du règne de Charles Quint à celui de Philippe IV), Séville se dote d’une université en 1504, d’une brillante école de peinture (Roela, Pacheco, Herrera le Vieux, Zurbaran, Murillo) mais l’envasement progressif du Guadalquivir entraîne un transfert progressif de l’activité maritime vers Cadix.
A partir du XVIIIème siècle, Séville semble faire face à un lent déclin tandis que Cadix se développe. Séville reçoit néanmoins un manufacture de tabac qui emploie 5 000 ouvrières, une fabrique de canons créée par Charles II, des métiers textiles (laine et soie) et une fabrique de porcelaine. Séville reste une ville de savants.
Les troupes françaises s’emparent de la ville en 1810 et organisent une spoliation systématique des biens de l’Eglise notamment les œeuvres de l’église de l’hôpital de la Charité, du couvent Saint François ou de la cathédrale. Elles sont pour partie envoyées au musée royal de Madrid. Les 150 plus beaux tableaux sont expédiés au Louvre. Seules des œeuvres de Murillo, déplacées à Cadix, échappent aux français.
L’Exposition ibéro-américaine de 1929 marque l’entrée de Séville dans le XXème siècle. La ville accueille l’Exposition universelle de 1992.
 
24 novembre 2023 : Lyon - Séville.
Départ pour Séville de l'aéroport Saint Exupéry à Lyon.
Arrivée en milieu de matinée.
Transfert et installation à l'hôtel "Torre Sevilla".
 
 
 
 
 
 
Panorama nord
 
Panorama sud-est
 
Arrêt au monastère de la Cartuja puis visite du Jardin Americano.
 

 

 

Fondation Tres Culturas

 

Déjeuner.
Visite du musée des Beaux-Arts.
 
Plaza Nueva
 
Arrêt à l'Ayutamiento puis aux Archives Générales des Indes.
Visite de la cathédrale puis de l'église du Sauveur.
Promenade dans le quartier des arênes.
Dîner de tapas au restaurant "La Gorda".
 
 
 
 
Nuit à l'hôtel.

Chartreuse Notre-Dame de las Cuevas : Ancien monastère chartreux situé sur l’île fluviale de la Cartuja. Au XIIème siècle, le lieu accueille des fours à céramique construits par les almohades. Vers 1248, la Vierge serait apparue dans les anciens fours. Un ermitage franciscain fut alors construit. Vers 1400, le monastère devient chartreux. C’est de cette époque que date la première église appelée depuis chapelle de la Magdalena. L’ancien cloître et la chapelle du Chapitre datent de 1454. Plus tard, le grand cloître fut édifié avec de longues galeries qui donnent accès aux cellules, aux entrepôts, aux greniers et aux écuries. L’église gothique date de 1500. Durant les siècles suivants, le monastère est agrandi, rénové, réparé à la suite des crues du Guadalquivir. Le monastère accueillit Christophe Colomb qui y prépara son deuxième voyage. Treize ans après sa mort, il y fut provisoirement enterré avant le transfert de sa dépouille vers la cathédrale de Saint Domingue en 1541. Le monastère servit aussi de retraite à Philippe II. En 1810, pendant l’invasion française, le monastère est pillé et les moines expulsés. Ils le réintègrent en 1816 avant d’être expulsés définitivement en 1835. Il est transformé en fabrique de faïences et de porcelaines en 1841. En 1989, il est converti en centre culturel dans le cadre de l’Exposition universelle de 1992. En 1997, il devient le siège du Centre Andalou d’Art Contemporain.

 

 

 

 

Jardin Americano : Jardin de 1991 qui abrite sur deux hectares environ 350 espèces d’arbres et de plantes américaines dont le cèdre missionnaire ou le pacanier.

 
 

 

Musée des Beaux-Arts de Séville : Pinacothèqe la plus importante d’Andalousie et l’une des toutes premières d’Espagne. Ce musée compte plus d’un millier de peintures mais aussi des sculptures, des dessins … Toiles de Zurbaran, Murillo, Valdès Leal, Francisco de Herrera le Vieux, Velazquez, El Greco, Goya. Il est installé dans l’ancien couvent de la Merced Calzada de la Asuncion qui date du XIIème siècle en style mudéjar. Le monastère est démoli au XVIIème siècle pour laisser place à un nouvel ensemble Les travaux sont conduits à partir de 1603 d’abord l’église qui est achevée en 1612 puis les bâtiments conventuels. Ils sont décorés de nombreux tableaux commandés à des artistes de renom. En 1724, l’ensemble fait l’objet d’une nouvelle campagne d’aménagements au cours de laquelle la voûte de l’église est décorée de peintures. Les moines sont expulsés en 1835 et leur couvent est confisqué par la couronne. Les œeuvres sont dispersées ou vendues. Après 1841, l’ancien couvent devient un musée ouvert au public. Façade mêlant le style maniériste et les premières influences baroques. Deux niveaux autour de deux cloîtres ceints de galeries à arcades et de deux patios. Monumental escalier de style maniériste. Eglise conventuelle surmontée d’une haute voûte en berceau ornée de peintures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Escalier monumental

 

 

 

 

Le Paradis Terrestre, Brueghel Le Jeune (env. 1620)

 

L'Adoration des Mages, Francisco de Zurbaran

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portrait de Gustavo Adolf Becquer, Valerario Dominguez Becquer (1862)

 

 

 

 

 

 

 

Plaza del Museo

 

Ayuntamiento : Hôtel de ville construit entre 1527 et 1534 dans un style plateresque (façade peuplée de créatures mythologiques et grotesques) et agrandi au XIXème siècle (façade néoclassique).

 

 

 

 

Plaza del Triunfo et quartier entourant la cathédrale et le Real Alcazar :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Archivo General de Indias : Ancienne Bourse du commerce qui fut choisie au XVIIIème siècle pour conserver toute la documentation relative aux territoires espagnols d’outre-mer depuis la découverte des Amériques jusqu’à la perte des Philippines en 1898.

 

 

 

 

 

Cathédrale Notre-Dame-du-Siège : Construite à partir de 1402 dans le style gothique et consacrée en 1507, elle a conservé la tour de la Giralda, ancien minaret de la grande mosquée almohade qui s’élevait à l’emplacement de la cathédrale actuelle (hauteur de 104 mètres). Elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987. C’est l’une des plus grandes cathédrales catholiques du monde et la plus grande d’Espagne (volume d’environ 500 000 mètres cubes, 132 mètres de long, 83 mètres de large sur toute sa longueur, hauteur de 42 mètres). L’intérieur de l’édifice est richement décoré : chœeur au centre de la nef avec deux grandes orgues, chapelle principale (capilla major) avec un colossal retable gothique comprenant 45 panneaux conçu par Pierre Dancart (sculpteur flamand), représentant des scènes de la vie du Christ et ayant nécessité quatre-vingt ans de travail entre 1482 et 1564, chapelle royale où son enterrés les rois Ferdinand III et Alphonse X ainsi que la reine Béatrice de Souabe. La cathédrale compte une trentaine de chapelles latérales. Collection de pièces d’orfèvrerie dont un ostensoir monumental qui est le plus grand au monde, de tableaux peints et de statues. Tombeau de Christophe Colomb.

 

 

Giralda

 

 

 

 

 

 

Patio de los Naranjos

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapelle royale

 

 

Sacristie

 

Ostensoire monumental

 

 

Antichambre

 

Coupole

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saintes Just et Rufine (Francisco de Goya)

 

Tombeau de Christophe Colomb

 

Capilla major

 

 

 

Choeur de la cathédrale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Procession

 

Iglesia del Salvador : Ouvrage baroque construit entre 1682 et 1712 sur la grande mosquée de Séville qui datait du VIIIème siècle. Façade monumentale constituée de trois portails de style Renaissance italienne. Portail central avec globe terrestre et croix. Patio de los Naranjos, vestige de l’ancienne mosquée et chapelle des laissés-pour-compte dont l’intérieur est décoré de peintures murales baroques. Tour de l’église du XVIIIème siècle qui s’élève sur ce qui était le minaret de la mosquée. Nef de l’église composée de trois vaisseaux de hauteur quasiment identique, sol couvert de dalles de marbre blanc. Vaisseaux latéraux qui abritent plusieurs chapelles et retables.

 

 

 

 

 

 

 

 

Plaza de la Real Maestranza de Caballeria : Arènes privées qui appartiennent à un ordre de noblesse qui remonte au XIIIème siècle. La construction des arènes a débuté entre 1761 et 1771 avant un arrêt lorsque Charles III interdit la corrida. Les travaux reprirent en 1881.

 

 

 

 

 

 

 

25 novembre 2023 : Séville
Petit déjeuner.
Arrêt au pont d'Isabel II, à la Torre del Oro, au Palacio de San Telmo puis à la Real Fabrica de Tabacos.
 
Calle del Betis

 

Quais du Guadalquivir
 
Visite du Real Alcazar.
Arrêt à l'Espacio Metropol Parasol puis visite de l'Antiquarium.
Déjeuner de paëlla.
 

 

Oratoire

 

 

Visite de la Casa de Pilatos.
Arrêt à la bisilique de la Macarena.
Arrêt à l'Almeda de Hercules.
 

 

Retour à l'hôtel.
Soirée de gala.
 
 

Puente de Isabel II : La passerelle en bois posée en 1171 par les almohades fut remplacée en 1852 par le pont Isabel II surnommé pont de Triana.

 
 
 
 

Torre del Oro : Elément défensif édifié par les almohades en 1221. De celle-ci, une chaîne reliait l’autre rive du Guadalquivir pour protéger le port de Séville. Elle est agrandie une première fois par Pierre Ier de Castille au XIVème siècle puis à nouveau en 1760.

 
 
 
 

Palais de San Telmo : Construit en 1682, c’était initialement l’université de formation des marins. Il devint la résidence des ducs de Montpensier au XIXème siècle puis un séminaire et enfin le siège de la Junta de Andalucia, gouvernement autonome depuis 1991.

 
 

Real Fabrica de Tabacos : Bâtie entre 1728 et 1771 sur une nécropole romaine. La Manufacture royale de tabac fut la première industrie de ce type en Europe. Edifice de style Renaissance avec façade baroque. Elle sert de cadre à Carmen, le drame de Mérimée dont Bizet fit le célèbre opéra. Elle abrite l’université de Séville depuis 1956.

 
 
 
 

Real Alcazar de Sevilla : Palais fortifié construit par les Omeyyades d’Espagne et modifié à plusieurs reprises pendant et après la période musulmane. Il constitue l’exemple le plus brillant de l’architecture mudéjar en Espagne. L’alcazar de Séville est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1987. Sa construction commence en 1844 sur un ancien site romain puis wisigoth. Au XIIIème siècle, Alphonse X fait édifier un premier palais de style gothique. Au siècle suivant, après le tremblement de terre de 1356, Pierre Ier y ajoute un palais de style mudéjar en ne conservant que peu de vestiges de l’époque d’al-Andalus. En 1477, les Rois catholiques viennent s’installer dans l’enceinte de l’Alcazar. Au XVIème siècle, l’ensemble est modifié par Charles Quint. En 1526, le mariage de Charles Quint et de sa cousine Isabelle de Portugal est célébré au palais. En 1931, le gouvernement de la Seconde République espagnole cède l’alcazar à la commune de Séville. Aujourd’hui, la famille royale utilise parfois l’étage du palais. Porte du Lion (hall d’entrée donnant sur la cour du même nom), salle de Justice (1340, Alphonse XI, construite sur les ruines de l’ancien palais almohade), cour des Stucs qui sert de puits de lumière, cour de la Vénerie, salon de l’Amiral et maison du Commerce (plusieurs tableaux, salle des Audiences où Christophe Colomb rencontra Ferdinand et Isabelle après son second voyage, Vierge des Navigateurs), palais mudéjar ou palais de Pierre Ier (Cour des Poupées, chambre du Prince, cour des Demoiselles entourée de quatre galeries et parcourue par un long bassin, alcôve royal, salon du Plafond de Charles Quint, salon des Ambassadeurs avec sa coupole hémisphérique dorée, salon du plafond de Philippe II), palais gothique (cour de la croisée, chapelle, grand salon, salon des tapis), jardins.

 
Porte du Lion
 
Cour du Lion et façade du palais de Pierre Ier
 
 
 
 
Salon de l'Amiral et maison du Commerce
 
Salle des Audiences, Vierge des Navigateurs
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cour des Demoiselles
 
Cour des Poupées
 
Salon du plafond de Philippe II / Alcôve royale
 
 
 
 
 
 
Salon des Ambassadeurs
 
 
 
 
Jardin de la Danse
 
Bains de Dona Maria de Padilla
 
 
Galerie du Grotesque
 
Fontaine de Neptune dans le Jardin des Dames
 
 
 
 
Jardin du Pavillon de Charles Quint
 
 
 
 
 
Jardin des Poètes
 
 
Porte du Palais des Ducs d'Arcos
 
Grand Salon
 
 
 
Salon des Tapis
 
 
 
Chapelle
 
 

Jardins Murillo : Jardins qui jouxtent le Real Alcazar.

 

 

Antiquarium y Metropol Parasol : Les fouilles menées avant la construction du Metropol Parasol mirent au jour treize siècles d’histoire sévillane. Au-dessus du site archéologique, se dressent les Setas, surnom sévillan du Metropol Parasol conçu par Jürgen Mayer en 2011.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Casa de Pilatos : Palais aristocratique bâti essentiellement aux XV et XVIèmes siècles et mariant les styles mudéjar, gothique et renaissance. Avec ses patios et ses jardins, il constitue l’un des meilleurs exemples de l’architecture andalouse de la fin du Moyen-Âge et du début de la Renaissance. Le bâtiment est classé Monument national depuis 1931. La Casa de Pilatos occupe un espace d’environ 10 000 m² en plein cœur de la juderia, ancien quartier juif de Séville. Grand portail de marbre ouvragé réalisé à Gênes en 1529 et placé en 1533, flanqué de deux pilastres d’ordre corinthien et surmonté des armes de l’ordre canonial régulier du Saint-Sépulcre. Vestibule appelé apeadero puis patio principal très décoré autour duquel sont disposées les différentes pièces autour d’une fontaine en marbre à double vasque. Pièces entourant le patio richement décorées : Salon du Prétoire orné d’un plafond incrusté de blasons de maisons militaires, chapelle de la Flagellation, escalier pourvu d’un décor d’azulejos du XVIème siècle et surmonté d’un plafond de marqueterie et d’une coupole de 1537. Le palais renferme de nombreuses œeuvres d’art : toiles des XVI au XIXème siècles, statues antiques, bustes d’empereurs romains. Comme la plupart des demeures andalouses de ce type, la Casa de Pilatos est pourvue de jardins plantés d’espèces végétales variées : arbres fruitiers, palmiers, orangers, buis … Le grand jardin, le plus vaste et le plus ancien, est organisé autour d’une fontaine et dominé par une galerie et une loggia.

 
Patio principal

 

 

 

 

Galerie des bustes antiques

 

 

 

 

 

 

Petit jardin

 

 

 

 

Salon du prétoire

 

 

 

Chapelle de la Flagellation

 

Cabinet de Pilate

 

 

 

Grand jardin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Basilique de Sainte Marie de l’Espérance Macarena : Basilique construite entre 1941 et 1949 et consacrée en 1966.

 

 

26 novembre 2023 : Séville - Lyon
Petit déjeuner.
Promenade sur le rive ouest du Guadalquivir.
Promenade dans les Jardins de Cristina.
Visite de la place d'Espagne.
Promenade dans le parc de Maria Luisa.
Découverte de la place des Amériques.
Promenade dans les jardins Murillo.
Déjeuner.
 
 
Retour à l'hôtel en début d'après-midi.
Transfert à l'aéroport.
Vol retour pour Lyon.
 
Jardin Cristina / Mémorial

 

Parc de Maria-Luisa : Un des parcs les plus grands de Séville qui fut offert à la ville en 1893 par l’infante Maria Luisa, duchesse de Montpensier. Le parc est réaménagé en 1911 en vue de l’Exposition ibéro-américaine de 1929. Il abrite un étang (étang des Lotus), des fontaines (fontaine des Lions de 1913 et restaurée en 1992, fontaine des Grenouilles) et des monuments (monument au poète Bécquer avec ses Cupidons et ses trois jeunes femmes, monument à Miguel de Cervantes retraçant des scènes de ses œuvres).

 
 
 
 
 
 
Fontaine des Grenouilles
 
Fontaine des Lions
 
 
 

Place d’Espagne : Construction semi-circulaire avec deux tours édifiée selon les plans d’Annibal Gonzales entre 1914 et 1928 pour l’Exposition ibéro-américaine de 1929. Style Renaissance et baroque. Bancs dédiés à chaque province espagnole avec les personnages et les faits représentatifs de son histoire. Place traversée par un canal de 525 mètres.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Place des Amériques : Elle aussi de l’architecte Anibal Gonzales. Pavillon royal évoquant le gothique flamboyant, musée archéologique abrité dans un pavillon plateresque et Musée des Arts et Costumes populaires abrité dans l’ancien pavillon mudéjar.

 
 
 
 

 

Pêle-mêle: quelques belles façades et églises de Séville.