CIRCUIT ECOSSE (août 2019)
Données historiques
Les pictes sont les premiers à s'installer en GRANDE BRETAGNE. Des tribus celtes s'établissement du VI au IIIème siècle avant JC et repoussent les pictes au nord. Ces nouveaux venus prennent le nom de bretons. Jules César lancent deux expéditions en 55 et 54 avant JC mais c'est sous le règne de Claudius, un siècle plus tard, que l'île est envahie. Devant la résistance des gallois établis dans les collines, ROME abandonne l'ECOSSE aux pictes mais ces derniers font de fréquentes incursions et pillent les plaines du nord de l'ANGLETERRE. Pour les contenir, Hadrien fait construire un mur de 116 km défendu par des fortins et des tours. Des révoltes fréquentes conduisent les romains à quitter l'ANGLETERRE en 407 après JC.
 
Après le départ des romains et pendant les six siècles qui suivent, les pictes s'établissent dans le nord et le nord est des HIGHLANDS, les bretons dans les LOWLANDS du sud. Entre les deux, un royaume germanique, la Northumbrie. Au IXème siècle, le picte Kenneth MacAlpine réunit l'ensemble des royaumes, devient le premier roi d'ECOSSE et fait de DUNKELD sa capitale. Les vikings mènent des raids fréquents sur l'ECOSSE. Ils conquièrent de vastes territoires mais s'intègrent complètement. En 1040, le roi Ducan Ier est assassiné par Macbeth qui s'empare du trône. A sa mort, son successeur est lui même évincé par Malcolm, le fils ainé de Ducan qui est couronné en 1058. Commence pour l'ECOSSE, une période de stabilité qui va durer jusqu'au règne de son arrière petit-fils, William Ier. Il est fait prisonnier par les anglais au cours d'une patrouille et est détenu en NORMANDIE. Il est libéré après avoir accepté de se placer sous l'autorité du roi d'ANGLETERRE (1174). En 1189, Richard Coeur de Lion revend à l'ECOSSE son indépendance.
A la fin du XIIIème siècle, en l'absence d'héritier direct, Robert the Bruce et John Baillol, cousins du roi défunt, se disputent le trône. Ce dernier demande l'arbitrage d'Edouard Ier, roi d'ANGLETERRE. John Baillol devient roi d'ECOSSE mais doit reconnaître la suzeraineté anglaise. La révolte de John provoque l'invasion de l'ECOSSE par les troupes anglaises. William Wallace prend la tête de la rébellion et défait les anglais à STIRLING en 1297. Lâché par les nobles, Wallace est arrêté et exécuté. Robert the Bruce se fait couronner à STONE et poursuit la lutte contre les anglais qu'il chasse en 1314 après la bataille de BANNOCKBURN. En 1320, les barons écossais prêtent allégeance au roi et récusent toute éventualité de soumission à l'ANGLETERRE. L'indépendance de l'ECOSSE n'est reconnue qu'en 1328 par le traité de NORTHAMPTON. A la mort de Robert, l'ECOSSE entre dans une période de troubles, d'insécurité et de pillages par les clans des HIGHLANDS. A l'avènement des Stuart, l'écosse est ruinée.
 
Le règne des Stuarts est marqué par une série de morts violentes ou prématurées parmi les souverains écossais. Marie Stuart, fille du roi Jacques V est mariée à François II, roi de FRANCE. A sa mort en 1560, elle regagne l'ECOSSE au moment de la victoire des réformateurs conduits par John Knox, disciple de Calvin. Opposé à la royauté, il n'a de cesse de déstabiliser Marie Stuart qui est catholique. Elle épouse son cousin lord Darnaley qui fait assassiner le secrétaire préféré de la reine. Il meurt à son tour. Marie est accusée lorsqu'elle épouse le comte de Bothwell, le meurtrier de son mari. Devant la révolte, la reine doit abdiquer. Elle s'enfuit en ANGLETERRE chez sa cousine et rivale, la reine Elisabeth Ière. Marie est maintenue en captivité pendant dix-huit ans. Manipulée par un espion d'Elisabeth et compromise, Marie est condamnée pour complot en 1587. En 1603 à la mort d'Elisabeth sans descendance, c'est Jacques VI, le fils de Marie Stuart et roi d'écosse qui accède au trône d'ANGLETERRE. Il devient Jacques Ier d'ANGLETERRE et s'installe à LONDRES.
Sous le règne de Charles Ier (1625 - 1649) qui essaie de gouverner en passant outre le parlement, une guerre civile éclate. Elle oppose l'armée de Charles Ier soutenue par l'ECOSSE et l'armée du parlement dirigée par Oliver Cromwell de 1642 à 1651. Charles Ier est décapité le 30 janvier 1649. Cromwell s'attribue le titre de Lord Protector. A la mort de Cromwell, son fils le remplace mais, très vite en 1660, la monarchie est restaurée avec le couronnement de Charles II, fils du roi exécuté. Le corps de Cromwell est exhumé puis pendu comme traître à HYDE Park. En 1685, son successeur Jacques II tente à son tour de remettre en cause l'autorité du parlement. Une nouvelle rébellion éclate et Jacques II est déposé trois ans plus tard. Le parlement porte alors son choix sur William III, neveu et gendre de Jacques Ier et roi de HOLLANDE. En 1689, William III signe le Bill of Rights qui limite les prérogatives du souverain.
En ECOSSE, les Highlands, fidèles aux Stuarts, ont du mal à reconnaître le nouveau roi. Certains clans se révoltent mais les anglais réagissent rapidement avec notamment le massacre des MacDonald de GLENCOE le 3 février 1692. L'ECOSSE signe l'Acte d'Union en 1707 qui conduit à l'abolition du parlement. Une premier soulèvement échoue en 1715. Un deuxième a lieu en 1745. Il est mené par Bonnie Prince Charlie, descendant des Stuarts, soutenu par les highlanders et les français. Après de réels succès, il est battu en avril 1746. Vaincus, les clans des highlanders sont démantelés. Kilts et cornemuses sont interdits. Les HIGHLANDS se vident de leur habitants. En 1792, la population gaélique du nord des HIGHLANDS est chassée de ses terres. Les grands espaces libérés sont destinés à l'élevage de moutons. Ce sont les Clearances (de l'anglais "to clear" signifiant dégager). Après une seconde vague d'éviction au XIXème siècle et pour fuir la famine, les highlanders partent à l'étranger : CANADA, AUSTRALIE ou NOUVELLE ZELANDE. Parallèlement, GLASCOW connaît le chômage, l'insalubrité et des conditions de travail précaires qui font d'elle l'un des villes les plus pauvres d'EUROPE. En 1934, le Parti nationaliste écossais (SNP) est créé.
Un premier référendum sur l'autonomie est organisé en 1979. Il se solde par un refus mais devant les aspirations à l'autonomie des écossais, Tony Blair, conformément à ses promesses électorales, présente son projet de Devolution pour l'ECOSSE en juillet 1997. En septembre, un nouveau référendum est organisé. 74% des écossais approuvent la création d'un parlement autonome siégeant à EDIMBOURG. Il est élu en 1999. Le parlement écossais n'a pas de pouvoir dans plusieurs domaines : monnaie, recouvrement des impôts, politique extérieure, politique énergétique, défense, questions de moeurs (avortement). Le Parti nationaliste écossais au pouvoir depuis 2007 obtient la tenue d'un nouveau référendum. Il a lieu en septembre 2014. 84.6 % du corps électoral s'exprime. L'ECOSSE reste britannique avec 55.3 % des votes en faveur du non. Le SNP gagne à nouveau les élections de 2016 mais perd la majorité absolue. En juin 2016, alors que le Royaume Uni vote en faveur du Brexit. 62 % des électeurs écossais s'expriment pour le maintien dans l'EUROPE. Nicola Sturgeon, leader du SNP, réclame un nouveau référendum qui est rejeté par Theresa May dès son accession au pouvoir en juillet 2016. Le SNP sort fragilisé des élections législatives de juin 2017. Nicola Sturgeon n'est alors pas en situation d'imposer un nouveau référendum.