CIRCUIT AU CANADA (juillet - août 2000)
Données historiques
 
Le peuplement de l’AMERIQUE daterait d’il y a environ 40.000 ans avec l’arrivée de populations d’origine asiatique. C’est en suivant les migrations des troupeaux de cervidés que ces populations auraient traversé le détroit de BERING. Plus récemment, des irlandais puis des islandais et enfin les vikings auraient atteint ce continent.
Le CANADA est découvert en 1497 par Jean Cabot et en 1534, Jacques Cartier en prend possession au nom du roi de FRANCE, François I. Malheureusement les français ne sont pas les seuls à s’intéresser au Nouveau Monde et les amérindiens n’ont pas l’intention de se laisser déposséder de leurs territoires. Des alliances se tissent: anglais et iroquois d’un coté et français et hurons de l’autre. Les conflits sont fréquents et sanglants.
 

En 1608, la ville de QUEBEC est fondée par Samuel De Champlain. Le commerce des fourrures est une source de revenus exceptionnelle qui pousse les aventuriers et les “coureurs des bois” à pénétrer plus en avant vers l’ouest. Ils agrandissent ainsi le domaine du roi de FRANCE. Mais les français, Colbert en tête, s’opposent à l’expansion vers l’ouest et veulent avant tout fixer les colons sur les terres.
 

En 1670, le Roi Charles II d’ANGLETERRE signe la charte qui accorde à la “Compagnie Anglaise de la Baie d’HUDSON” le monopole du commerce et le droit de coloniser un territoire immense qui s’étend de l’actuel nord du QUEBEC jusqu’aux territoires du nord.
Les escarmouches, les expéditions navales, les compagnes militaires et les exactions se multiplient. L’ACADIE, colonisée par la FRANCE depuis 1604, est conquise par l’ANGLETERRE. En 1759, l’armée française est battue à QUEBEC. Wolfe, le général anglais, et Montcalm, le général français meurent tous les deux sur le site des plaines d’ABRAHAM. Au Traité de PARIS, en 1763, la FRANCE perd toutes ses possessions mais garde SAINT PEIRRE et MIQUELON.
Au sud, les colons anglais débarrassés de leurs concurrents de souche française réclament l’indépendance. D’habiles manœuvres diplomatiques permettent aux anglais de donner quelques gages à la population francophone vaincue (Quebec Act de 1774) et de ménager les colons anglais du CANADA qui pourraient se ranger aux cotés des insurgents. Au printemps de 1775, Georges Washington devient le commandant de l’armée des “rebelles”. A la fin de l’été, deux colonnes sont formées. Celle du général Montgomery marche sur MONTREAL et celle du général Arnold fonce vers QUEBEC. Seul le premier s’empare de son objectif. En décembre les “rebelles” américains lancent un assaut contre la ville de QUEBEC. Arnold est blessé et Montgomery tué sur le champs de bataille. Les troupes américaines doivent se retirer en juin 1776.
Le Constitutionnal Act de 1791 crée deux canadas. La guerre reprend en 1812. Une partie des canadiens français aide cette fois les anglais.
Ceux ci finissent par s’emparer de WASHINGTON et mettent le feu à la Maison Blanche. La paix de GANT annule défaites et victoires. Canadiens anglais et français souhaitent une meilleure entente. Par l’acte d’Union de 1841, on unit les deux canadas en une seule province.
Avec la signature en 1867 de l’acte de l’AMERIQUE du Nord Britannique, le CANADA devient un “dominion” britannique (confédération de quatre provinces: QUEBEC, ONTARIO, NOUVELLE ECOSSE, NOUVEAU BRUNSWICK). En 1869, le jeune CANADA acquiert la Terre de RUPERT, propriété de la Compagnie de la Baie d’HUDSON. Les métis, premiers défricheurs et fils es aventuriers français et des indiennes, sont chassés de leurs terres. La résistance s’organise autour de Louis Riel, un bouillant métis de 25 ans. Grâce à lui, le MANITOBA deviendra une province du CANADA. En 1871, c’est au tour de la lointaine COLOMBIE BRITANNIQUE d'accepter d’entrer dans la confédération canadienne. En 1885, après avoir franchie les rocheuses, une ligne de chemin de fer traverse le CANADA d’est en ouest soit 4.600 km. En 1873, l’Ile du PRINCE EDOUARD rejoint la confédération. En 1905, les provinces de la SASKATCHEWAN et de l’ALBERTA sont instituées. En 1949, l’île de TERRE NENVE devient une province canadienne.
Les deux guerres mondiales avivent le sentiment nationaliste des québécois. Maurice Duplessis, à la tête du QUEBEC de 1936 à 1959, dote le QUEBEC d’un drapeau. En 1963, le Front de Libération du QUEBEC (FLQ) fait exploser les premières bombes. En juillet 1967, la fameuse scène du balcon de l’Hôtel de Ville de MONTREAL, le “Vive le QUEBEC libre” du général De Gaulle émeut le CANADA anglais. L’armée d’OTTAWA occupe MONTREAL. Les libertés fondamentales sont suspendues. En 1980, le référendum portant sur la souveraineté-association ne recueille pourtant que 41% de “oui”. Le dernier référendum sur l’indépendance du QUEBEC (octobre 1995) a donné une faible avance aux partisans du fédéralisme (50,6%).
En avril 1999, le NUNAVUT, 350.000 km² réclamés par les inuits depuis 1976, devient officiellement un territoire inuit avec son propre gouvernement. Le CANADA compte maintenant trois nouvelles provinces : le Territoire du NORD-OUEST, le YUKAN et le NUNAVUT. Une revendication territoriale est toujours en attente celle des inuits du LABRADOR.